L’Argentine exige un mandat d’arrêt contre Khamenei

Vues:

Date:

L’Argentine exige un mandat d’arrêt contre Khamenei

Le procureur affirme que Khamenei « a pris la décision de mener l’attentat contre le centre communautaire juif de Buenos Aires en juillet 1994 et a émis la « fatwa » appelant à son exécution ».

de Dudi Kogan et Miri Weissman

L'Argentine exige un mandat d'arrêt contre KhameneiDes personnes brandissent des photos des victimes de l’attentat de 1994 contre le centre communautaire juif de l’Association mutuelle israélite argentine (AMIA), qui a fait 85 morts et 300 blessés, lors de la commémoration du 25e anniversaire de l’attentat, à Buenos Aires, le 18 juillet 2019. | Photo : AFP/Hugo Villalobos /Noticias Argentinas

Le procureur argentin Sebastián Basso a requis un mandat d’arrêt contre le guide suprême iranien Ali Khamenei pour son implication présumée dans l’attentat de 1994 contre le bâtiment de l’Association mutuelle argentine israélienne (AIMA), le centre communautaire juif de Buenos Aires , a rapporté mercredi le journal argentin Clarín . Basso a demandé à Interpol de poursuivre l’arrestation de Khamenei et a ordonné à la police argentine de le détenir s’il se rendait dans le pays. Le procureur affirme que Khamenei « a pris la décision de commettre l’attentat à Buenos Aires en juillet 1994 et a émis la fatwa appelant à son exécution ».

Les pompiers et les secouristes fouillent les décombres du centre communautaire juif de Buenos Aires le 18 juillet 1994 (Photo : AP/Alejandro Pagni)

Basso soutient que Khamenei est « le principal soutien de groupes comme le Hezbollah » et qu’il a personnellement nommé « le secrétaire général du Hezbollah comme son représentant au Liban ». Le procureur fonde son argumentation sur la constitution iranienne, qui confère à Khamenei la responsabilité de définir la politique de l’État et d’exercer les fonctions de commandant suprême des forces armées iraniennes, avec le contrôle des opérations de renseignement – ​​dont un tribunal argentin a précédemment déterminé qu’elles étaient impliquées dans l’exécution des attentats.

Concernant l’immunité de Khamenei en tant que chef d’État, Basso affirme que « Khamenei ne bénéficie pas de l’immunité de responsabilité pour un crime à caractère terroriste et contre l’humanité ».

Un homme marche sur les décombres laissés par l’explosion d’une bombe à l’Association mutuelle israélo-argentine à Buenos Aires, le 18 juillet 1994 (Photo : AFP/Ali Burafi)

Il convient de noter que le précédent procureur chargé de l’affaire, Alberto Nisman, a été assassiné en 2015 avant de témoigner devant le Congrès au sujet de la dissimulation de l’implication de l’Iran dans les attentats. Le New York Times a rapporté que Nisman avait préparé des mandats d’arrêt contre la présidente argentine de l’époque, Cristina Fernández de Kirchner, l’accusant d’avoir conclu un accord avec les autorités iraniennes pour dissimuler l’implication de l’Iran dans les attentats.

L’attentat contre le bâtiment de la communauté juive AMIA en Argentine était un attentat suicide qui s’est produit à Buenos Aires, la capitale de l’Argentine, le 18 juillet 1994, lorsqu’un terroriste libanais a fait exploser un explosif placé dans une voiture piégée, tuant 85 personnes et en blessant 330. Deux ans plus tôt, une attaque contre l’ambassade d’Israël à Buenos Aires avait tué 29 personnes et en avait blessé 220. Le Hezbollah a attribué ces attaques à une vengeance pour l’assassinat du secrétaire général de l’organisation de l’époque, Abbas Musawi.

JForum.fr avec ILH

La rédaction de JForum, retirera d’office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

La source de cet article se trouve sur ce site

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

PARTAGER:

spot_imgspot_img
spot_imgspot_img