Il avertit : « Il est interdit de les abandonner »
Pendant la guerre, Israël a armé plusieurs milices locales qui ont combattu l’organisation terroriste Hamas.
Alors que la fin du conflit semble proche, un haut responsable professionnel du système de sécurité israélien appelle à prendre soin de ces clans “dès maintenant” : « Nous ne devons pas les livrer au Hamas. »
« Elles doivent faire partie de l’accord global »
Ce haut responsable a expliqué que ces milices armées par Israël doivent désormais être intégrées dans le futur arrangement politique et sécuritaire : « On peut les rapprocher de la frontière et leur confier une autorité régionale dans la distribution de l’aide humanitaire », a-t-il suggéré.
Selon lui, un tel geste enverrait « un message important à ceux qui ont aidé Israël — pas seulement à Gaza mais dans tout le Moyen-Orient » : « Tout le monde a vu que nous avons protégé les Druzes sur le plateau du Golan, et chacun comprend aujourd’hui combien cela a eu un effet durable. »
Un bilan stratégique jugé « exceptionnel »
Le responsable a également souligné que les conditions dans lesquelles Israël s’apprête à conclure la guerre constituent « un succès exceptionnel » : « Mettre fin à la guerre alors que tous les otages vivants sont entre nos mains, et que Tsahal se trouve à l’intérieur de la “ligne jaune” — non pas en périphérie, et encore moins le long de la barrière —, c’est un accomplissement remarquable. »
Mais il a ajouté : « Ce n’est pas la fin de l’histoire, c’est seulement le début. Les conditions de départ sont bonnes et s’ajoutent à l’avantage stratégique d’Israël, qui s’est considérablement renforcé ces deux dernières années : le démantèlement de l’axe chiite, l’éloignement de la menace iranienne, l’affaiblissement du Hezbollah, et l’effondrement du régime d’Assad. En pratique, c’est le délitement de l’“anneau de feu” que l’Iran essayait de former autour d’Israël. »
La milice d’Abou Shabab : « Nous restons à Rafah »
L’une de ces milices, la milice Abou Shabab, dirigée par Yasser Abou Shabab, habitant de Rafah, a été armée par Israël pour combattre le Hamas dans la bande de Gaza.
Plus tôt dans la journée, la milice a salué l’accord de cessez-le-feu et la fin de la guerre, tout en précisant qu’elle n’avait pas l’intention de quitter son secteur : « Nous restons sur nos terres à Rafah et continuerons de les défendre. Nous ne quitterons pas la bande de Gaza. »
Les membres de la milice ont également présenté leur vision pour l’avenir de Gaza : « En faire un lieu sûr, porteur d’avenir et d’espoir pour la nouvelle génération — sans organisations terroristes, sans armes inutiles et sans guerres. »
En résumé :
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Israël a créé et armé plusieurs clans locaux opposés au Hamas pendant la guerre.
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Des responsables militaires plaident aujourd’hui pour ne pas les abandonner et les inclure dans le futur cadre d’après-guerre.
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Sur le terrain, les milices alliées comme celle d’Abou Shabab à Rafah confirment leur ancrage local et leur intention de participer à la reconstruction d’une Gaza sans terrorisme.
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