Netanyahou attend l’assemblée de l’ONU : l’avenir de la Judée-Samarie est suspendu à ce moment crucial.
Macron pousse à la rupture des accords d’Oslo par la reconnaissance unilatérale d’un état palestinien fantoche. Cette rupture autorisera donc Israël a en faire autant par l’annexion de la Judée Samarie ou d’une grande partie.
L’histoire évolue très vite en ce moment, et connait même une forte accélération.
Malgré nos craintes liées à la manipulation des médias de gauche, compris des médias israéliens, tout va en fait dans le sens d’un renforcement de la position d’Israël dans les faits. Ce que l’on croit être l’opinion mondiale n’est que l’agitation des islamo-gauchistes qui perdent du terrain partout dans le monde. Il y a une illusion d’optique que Macron a pris pour une réalité. Les différents régimes anti-israéliens de Macron, Starmer, Pedro Sánchez, du président irlandais Michael D. Higgins, sont voués à disparaître plus ou moins vite. Mais si tout cela devait favoriser l’arrivée des Juifs en Israël, ce serait au final un résultat positif. Il faut toujours patienter un peu pour voir l’évolution de l’histoire. Mais tout cela se fait dans la douleur et la crainte.
Les services de sécurité craignent que le Hamas ne prépare des attaques de toutes sortes. Les tensions liées aux fêtes sont exacerbées par l’intensification des activités à Gaza et la reconnaissance attendue d’un État palestinien par l’Assemblée générale des Nations Unies, ainsi que par la volonté de certains ministres de proclamer la souveraineté en Judée-Samarie. Des sources politiques ont le sentiment que Netanyahou ne favorisera pas l’annexion, pour l’instant.
L’enquête sur l’attentat de Jérusalem est toujours en cours. Les forces de Tsahal du Commandement central ont perquisitionné les domiciles des deux terroristes auteurs de l’attaque, qui résidaient dans les villages de Katana et Kubaeva, près de Jérusalem. Selon les premières investigations, les terroristes se sont armés d’armes improvisées et de couteaux, sont entrés par une brèche dans la barrière de séparation dans la région de Jérusalem, ont embarqué à bord d’un véhicule de transport militaire et sont descendus au carrefour de Ramot. L’attentat de Jérusalem a placé le Commandement central en état d’alerte maximale, qui se prépare actuellement à une période de tension.
Aux tensions liées aux fêtes qui approchent s’ajoutent l’intensification des activités dans la bande de Gaza et les déclarations attendues de reconnaissance d’un État palestinien à l’Assemblée générale des Nations Unies, ainsi que le désir de certains ministres de proclamer leur souveraineté en Judée-Samarie. Les services de sécurité craignent que le Hamas ne s’emploie à perpétrer des attaques au cœur du pays, sous toutes leurs formes, et n’utilise la bande de Gaza à cette fin.
Depuis le début de l’année, le Shin Bet en Judée-Samarie a déjoué plus d’un millier d’attaques importantes, dont plus de 550 fusillades et 450 attentats à la bombe, et éliminé environ 137 terroristes. De plus, depuis le début de la guerre, plus de 2 000 armes ont été saisies et plus de 500 terroristes ont été arrêtés.
L’armée israélienne est présente dans les camps de réfugiés de Jénine, Tulkarem et Nur al-Shams depuis de nombreux mois. Elle a détruit des centaines de bâtiments, démantelé les infrastructures terroristes et profondément transformé les camps. Au total, plus de 11 kilomètres de routes ont été ouverts dans les trois camps de réfugiés afin de garantir la liberté d’action des forces israéliennes.
L’arène d u carrefour de Ramot
La scène de l’attaque à Ramot Junction( Photo : Alex Kolomoisky )
Le ministre de la Défense Katz a déclaré que les forces resteraient dans les camps jusqu’à la fin de l’année, mais des discussions sont déjà en cours sur la suite des événements : autoriser ou non le retour des résidents des camps, et comment et quand les forces quitteront les camps. Par ailleurs, suite à l’enquête sur l’attaque d’hier, la question de la barrière de séparation est à nouveau posée. En mars 2022, Israël a connu une série d’attaques meurtrières qui ont coûté la vie à 21 personnes. En conséquence, Tsahal a lancé l’opération « Brise-glace », dont l’objectif principal était de renforcer la ligne de démarcation, d’ériger une barrière là où il n’y en avait pas, de modifier les procédures d’ouverture du feu contre les infiltrés dans les barrières et de renforcer les mesures de répression à l’encontre des travailleurs humanitaires des Shevahs et de ceux qui les acceptent de travailler en Israël.
Cependant, depuis le début de la guerre, le gouvernement a interdit l’entrée des travailleurs sur le territoire israélien, à l’exception des travailleurs essentiels, et ce fait, combiné à la poursuite de la guerre, a provoqué l’augmentation du phénomène des infiltrés et des collaborateurs et a porté atteinte à la dissuasion de Tsahal, qui était forte dans les premiers mois de la guerre, lorsque la ligne de couture était étroitement surveillée.
« La réalité a considérablement changé au-delà de la Ligne verte »
La région de Judée-Samarie connaît des changements importants, inédits depuis des décennies, et pas seulement en termes de sécurité. Ces deux dernières années, la construction et l’expansion des colonies au-delà de la Ligne verte se sont accélérées. On y observe notamment des déclarations de terres domaniales, l’implantation de fermes agricoles et le blanchiment rétroactif d’avant-postes. Le point culminant est atteint ces derniers temps avec les déclarations de ministres sur l’application de la souveraineté à la Judée-Samarie, en réponse à une initiative politique que Macron présentera à l’Assemblée générale des Nations Unies.
À l’heure actuelle, des sources politiques ont le sentiment que Netanyahou préfère ne pas s’engager sur la voie de l’annexion ou de la souveraineté et attendre de voir ce qui se passera à l’Assemblée générale des Nations Unies. Même dans ce cas, affirment-elles, « il n’ira pas jusqu’au bout ». La question de l’Autorité palestinienne et de la manière de la gérer est également évoquée. Les services de défense entretiennent des liens étroits avec les responsables des mécanismes en matière de sécurité, tandis que les ministres affirment que l’Autorité doit être dissoute.
Par conséquent, des sources sécuritaires expliquent que la Judée-Samarie se trouve à un tournant décisif où le gouvernement devra décider de l’avenir de la zone située au-delà de la Ligne verte. Selon elles, « Revenir à la situation d’il y a trois ans serait un gâchis et un échec cuisant. La réalité a profondément changé au-delà de la Ligne verte. Cela ne garantit pas des attaques, mais la perception de la sécurité est radicalement différente. »
JForum.Fr et YNET
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