L’Amérique transitoire de Biden va vendre à Israël pour 680 millions de dollars d’armes

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Photo de Une : Bombes MK-84 JDAM , embarquées dans le Golfe Persique, sur des avions bombardiers américains au-dessus de l’Irak, le 21 mars 2003 (NYT125) Abord de l’USS ABRAHAM LINCOLN, dans le Golfe Persique — March 21, 2003 — IRAQ-CARRIER-4 –(Vincent Laforet/The New York Times) *** Local Caption ***

Un décuplement de la force régionale de dissuasion d’Israël ?

Le projet de loi est en préparation depuis plusieurs mois. L’Administration l’a présenté en avant-première aux commissions du Congrès en septembre, puis soumis à l’examen des commissions en octobre.

Le président américain Joe Biden assiste à une réunion de son cabinet dans l’aile ouest de la Maison Blanche en septembre. Biden ne doit pas poursuivre la politique d’Obama consistant à apaiser l’Iran et à fermer les yeux sur ses mandataires terroristes, préviennent les auteurs. (Crédit photo : TOM BRENNER/REUTERS)

L’administration Biden poursuit un programme de vente d’armes de 680 millions de dollars à Israël, a déclaré mercredi un responsable américain au courant du projet, alors même qu’un cessez-le-feu négocié par les États-Unis au Liban entre Israël et le Hezbollah est entré en vigueur.

Le colis, dont le Financial Times a révélé l’existence pour la première fois, comprend des milliers de kits de munitions d’attaque directe (JDAM) et des centaines de bombes de petit diamètre, selon le responsable, s’exprimant sous couvert d’anonymat.

Un double-front permanent, cinq autres intermittents

La nouvelle survient au lendemain de l’accord de cessez-le-feu, qui a mis fin à la confrontation la plus directe depuis des années entre Israël et le groupe terroriste Hezbollah soutenu par l’Iran au Liban. Mais Israël combat toujours son autre ennemi juré, le groupe terroriste palestinien Hamas dans la bande de Gaza.

Le projet de loi est toutefois en préparation depuis plusieurs mois. Le responsable a déclaré que l’Administration l’a présenté aux commissions du Congrès en septembre, puis soumis à l’examen des commissions en octobre.

Des troupes de Tsahal opèrent dans la région du fleuve Litani au Liban pour la première fois depuis plus de deux décennies. 26 novembre 2024. (crédit : UNITÉ DES PORTES-PAROLES DE Tsahal)

Ce projet fait suite à une vente en août d’avions de combat et d’autres équipements militaires à Israël pour 20 milliards de dollars.

Plus de 10 000 bombes et missiles fournies durant la guerre

Washington, le plus grand allié et fournisseur d’armes d’Israël, a envoyé à Israël plus de 10 000 bombes hautement destructrices de plus de 907 kg et des milliers de missiles Hellfire depuis le début de la guerre de Gaza en octobre 2023.

Les discussions sur le dernier pack d’armes se poursuivaient alors même qu’un groupe de sénateurs américains progressistes, dont Bernie Sanders, présentait des résolutions visant à bloquer la vente de certaines armes américaines à Israël, en raison des inquiétudes présumées gonflées aux stéroïdes par l’argent du Qatar, concernant la « catastrophe » potentielle pour les droits de l’homme à laquelle seraient confrontés les Palestiniens à Gaza. En réalité, plus l’armement de précision progressera, mieux les civils seront épargnés, alors que les groupes terroristes proprement dits souffriront en subissant des destructions irréversibles. Les agents du Qatar comme Macron et Sanders devraient passer le message à leurs protecteurs financiers. 

Le Sénat a rejeté le projet de loi de Sanders et de la Squad.

Biden, dont le mandat se termine en janvier, a fermement soutenu Israël depuis que les terroristes dirigés par le Hamas ont envahi Israël le 7 octobre 2023 , tuant quelque 1 200 personnes et prenant plus de 250 otages, dont 101 sont toujours retenus en otage dans la bande de Gaza.

La prochaine seconde Administration Trump, fermement pro-Israélienne, pourra s’appuyer sur cette alliance logistique concrète, afin de déployer ses nouvelles orientations, relatives à l’affermissement des Accords d’Abraham, via de nouvelles infrastructures de transport entre Israël, les pays du Golfe et l’Inde, ainsi qu’à la mise au pas du programme nucléaire iranien, dégradant progressivement l’influence terroriste de l’Iran dans la région, au risque de pilonnages massifs si nécessaire.

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