L’AIPAC ou American Israel Public Affairs Committee est un lobby créé en 1963 aux États-Unis visant à soutenir Israël. L’AIPAC soutient fortement la droite israélienne, et est réputé proche du Likoud.
L’AIPAC s’appuie sur un réseau de plus de soixante-dix organisations sionistes qui lui sont affiliées, dont les représentants siègent à son comité directeur. Chaque année, l’AIPAC organise une conférence à Washington avec la présence de hauts responsables politiques des deux pays tels que Hillary Clinton, Bill Clinton, Barack Obama, Joe Biden, Donald Trump, George W. Bush, Benyamin Netanyahou, Paul Ryan, Ariel Sharon ou Ehud Olmert.
Il est considéré comme un des lobbys les plus puissants des États-Unis, comptant plus de 5 millions de membres.
L’AIPAC a contribué à faire adopter des lois qui ont permis aux États-Unis de transférer leur ambassade de Tel-Aviv à Jérusalem, comme l’a fait Donald Trump lors de son premier mandat ; de garantir une aide militaire annuelle supplémentaire massive à un pays qui est tout à fait capable de financer sa propre armée ; de donner à Israël la puissance militaire suffisante pour vaincre n’importe quelle coalition d’armées arabes et musulmanes.
Et il y a bien d’autres choses encore, notamment la législation sur des projets spéciaux et des partenariats commerciaux entre des entreprises américaines et israéliennes, les exemptions aux lois américaines en matière de visas et, surtout, la création d’un climat politique dans lequel il est risqué de critiquer Israël, même modérément, et où même les présidents se sentent obligés de protéger Israël, même lorsque celui-ci agit en contradiction directe avec la politique américaine.
Mais aujourd’hui, l’AIPAC a été contraint de sortir de l’ombre. Le déclin de l’image d’Israël parmi les démocrates a atteint un tel niveau que l’AIPAC s’est lancé tête baissée dans le financement direct de campagnes politiques.
C’était quelque chose qu’il avait toujours évité, se concentrant sur le lobbying et n’envoyant des signaux clairs qu’aux comités d’action politique et aux principaux donateurs des partis qui voulaient savoir comment déployer leurs ressources de la manière la plus stratégique possible.
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