La version israélienne du chasseur F-35 américain est unique au monde.

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Mais face à un ennemi qui dispose d’un important et efficace arsenal de défense anti-aérienne, l’IAF (la force aérienne et spatiale israélienne) a mené à bien ses opérations grâce à un appareil en particulier: le F-35I « Adir ». Elle en possède un peu moins de 40 exemplaires.

Si plus de 200 avions de chasse israéliens ont participé aux attaques menées contre les installations nucléaires du pays, des dirigeants militaires et des capacités défensives critiques, le F-35I constitue l’atout maître de l’Etat hébreu aux côtés des F-15 et des F-16.

« Le F-35I a été une capacité de pointe essentielle et très efficace dans l’ensemble de la campagne aérienne israélienne, à chaque étape », commente pour Business Insider, Justin Bronk, expert en aviation militaire au Royal United Services Institute, basé à Londres.

Pourquoi? Bien sûr, l’essence même de cet avion de chasse de cinquième génération fabriqué par l’américain Lockheed Martin est de pénétrer l’espace aérien d’un ennemi et de neutraliser ses défenses avec force et discrétion.

« La campagne la plus difficile jamais menée par des F-35 »

Ses caractéristiques ont été pensées pour cet objectif: vitesse de 1.700 km/h, hyperconnectivité pour collecter des volumes importants de données provenant des satellites, fonctions en réseau pour lier les appareils d’un groupe d’attaque, capteurs avancés pour s’approcher avec précision des cibles et furtivité optimale pour évoluer dans des zones très défendues sans se faire voir, notamment grâce au revêtement de son fuselage.

L’avion « offre une combinaison de furtivité, de capacité à détecter, identifier et géolocaliser rapidement les menaces émettant des radars, comme les systèmes de défense aérienne, à transmettre ces cibles à d’autres avions ou à les frapper lui-même, et à mener des attaques de guerre électronique pour neutraliser ces cibles afin de protéger les autres avions et d’acheminer des armes vers leurs cibles », complète Justin Bronk.

Mais les F-35 utilisés par Israël profitent d’une particularité qui renforce sa supériorité. Elle réside dans la possibilité pour Tsahal de modifier les données de mission et la programmation des avions, d’intégrer des systèmes développés localement, de la guerre électronique aux liaisons de données et à la cybersécurité, sans dépendre des cycles de mise à jour logicielles imposés par les États-Unis pour les autres clients du F-35.

Ces spécifications uniques permettent à l’avion d’être mieux adapté aux besoins israéliens sur le théâtre des opérations. Et donc de renforcer son efficacité qui semble se vérifier, selon les bilans communiqués par l’armée israélienne et même l’AIEA, l’agence internationale de l’énergie atomique.

Le F-35I a donc démontré toute sa puissance, d’autant plus que pour les observateurs et experts, les missions menées par Tsahal sont hautement complexes. Pour Justin Bronk, compte tenu de la solidité des défenses iraniennes, « la campagne (est) la plus difficile jamais menée par des F-35 ».

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