Le 7 octobre 2023, au soir, l’ancienne doctrine israélienne est morte.
En mai 1948 Israël devenait indépendant. Elle a acheté ses armes en Tchécoslovaquie et dans les pays de l’Est et a vaincu les pays arabes ligués contre lui.
La campagne de Suez en 1956 est une leçon pour Israël. En pleine guerre froide elle comprend alors qu’elle est dépendante des États-Unis, puisque comme la France et l’Angleterre, Israël doit abandonner le Sinaï sans contrepartie ou presque, et la victoire militaire contre l’Égypte se transforme en défaite politique à cause des États-Unis.
David ben Gourion imposera une doctrine au terme de laquelle Israël est dépendant des USA, le seul allié sûr, mais qui transformera toutes les victoires militaires d’Israël en défaite politique. Cette dépendance n’a jamais permis la capitulation des ennemis arabes d’Israël, amis des États-Unis.
La paix avec l’Égypte et la Jordanie voire la Syrie vient de leur épuisement à se battre pour la cause palestinienne dont ils se foutent royalement.
L’arrivée de l’Iran en février 1979 sur la scène moyen-orientale modifiera la donne. La jonction des frères musulmans et des chiites enfante le terrorisme mondial antisémite et anti-occidental. Ce sera un fait majeur, qui ne sera pas pris au sérieux. Certains pays arabes vont encourager ce terrorisme, avant qu’il ne se retourne contre eux. L’Iran et le Qatar feront du terrorisme un instrument de puissance. L’Iran investira toute sa richesse dans un rêve hégémonique, qui va sans doute prendre fin bientôt. Il consistait à étendre sa puissance armée grâce à des mercenaires et à se doter de l’arme atomique.
Sous prétexte de défendre la cause palestinienne ou la cause libanaise, voire yéménite ; le Hamas, le Hezbollah, les Houthies, les milices de Syrie et d’Irak deviendront les bras armés de l’Iran. Là où les idiots utiles croient défendre la cause palestinienne ou libanaise, ils défendent en réalité le terrorisme mondial entre les mains de l’Iran et en partie du Qatar.
Israël le 7 octobre 2023 au soir a décidé de ne plus écouté ces idiots utiles et de se battre pour sa survie, puisque ces abrutis continuaient de croire qu’ils défendaient la cause palestinienne, ou la cause libanaise alors que les deux territoires n’étaient que des sous-provinces iraniennes, et les civiles de la chair à canon pour manipuler les médias occidentaux.
Le 7 octobre 2023 au soir, Benyamin Netanyahou, Premier ministre de l’État d’Israël a décidé d’en finir avec la doctrine ben Gourion et de se libérer des États-Unis et de rendre Israël indépendant. Certains comme Biden, ou Macron détestent Netanyahou parce qu’il privilégie les intérêts d’Israël y compris en refusant deux états terroristes iraniens au cœur d’Israël. Ils ont beau promettre des garanties internationales, ces dernières ne valent même pas le papier sur lequel elles sont écrites. Cela vaut pour Israël comme cela vaut pour l’Ukraine.
Israël s’est affranchi des USA, et maintenant tout le monde redoute Israël, avec à sa tête un homme politique capable de défendre les intérêts de son pays , refusant les concessions habituelles qui étaient autant de faiblesses d’Israël.
La vraie révolution du 7 octobre a consisté en l’affranchissement d’Israël des pressions étrangères, y compris des médias, des pressions de la rue et de l’hypocrisie des conseilleurs qui n’étaient jamais les payeurs. Plus personne n’a prise sur Israël, y compris Biden, ce que n’a pas compris le pauvre petit Macron.
Biden a peur, Trump s’enflamme : Israël va-t-il s’attaquer au nucléaire iranien ?
Tout ce que l’Iran ne voulait pas, va-t-il arriver avant Kippour 5785, à savoir la destruction du programme nucléaire iranien ? L’Iran est-elle allée trop loin ? Près de 200 missiles balistiques est une ligne rouge dont tout le monde aurait dû prendre conscience.
Après l’attaque iranienne contre Israël, Washington a exprimé son soutien à une réponse israélienne, mais a exprimé ses inquiétudes quant à sa nature et à sa portée. Un haut responsable américain a déclaré à CNN : « Espérons que les Israéliens feront preuve de sagesse, mais comme nous le savons, il n’y a aucune garantie ».
Quelques jours après l’attaque iranienne contre Israël, Washington tente d’obtenir des détails d’Israël sur le calendrier, la portée et la nature de la réponse israélienne. Un haut responsable de l’administration américaine a déclaré hier (vendredi) à CNN qu’Israël « n’a pas retiré la possibilité d’attaquer les installations nucléaires et n’a pas donné de garanties que celles-ci ne seraient pas la cible de l’attaque ».
Contrairement à l’attaque iranienne d’avril, lorsque les États-Unis ont poussé en faveur d’une politique de confinement, cette semaine, un certain nombre de hauts responsables à Washington, dont le président Joe Biden, ont répondu à la dernière attaque et déclaré que « la décision iranienne doit avoir des conséquences ». Cependant, la crainte à Washington est que la réponse d’Israël entraine le cycle d’agression et ne conduise la région entière à un point d’ébullition encore plus grave. Contrairement à l’administration américaine, qui tente de stabiliser la région et d’éviter une escalade, l’ancien président Donald Trump a un message différent pour Israël : « Les installations nucléaires iraniennes sont la chose que vous devez attaquer, c’est le plus grand risque que nous ayons », a-t-il déclaré. a également déclaré : « Biden devrait dire : d’abord, nous attaquerons, puis c’est ainsi que nous nous en occuperons. »
Une autre question à laquelle les Américains demandent une réponse, selon la source haut placée du réseau CNN, est la date de l’attaque. « Il est possible qu’Israël attende après le sept octobre, pour le moment c’est difficile à savoir », nuance-t-il : « Il est possible qu’Israël essaie d’éviter une attaque le jour anniversaire du massacre, et que le « L’attaque sera menée après l’anniversaire – ou même avant. Espérons qu’Israël fera preuve non seulement de force, mais aussi de sagesse – mais comme vous le savez, il n’y a aucune garantie à ce sujet.
Pendant ce temps, le président Biden a déclaré hier que ses hommes étaient en pourparlers étroits avec leurs homologues israéliens : « Nous sommes en ligne avec eux 12 heures par jour », a-t-il déclaré, ajoutant : « Si j’étais à leur place, je penserais à des alternatives au lieu d’attaquer des installations pétrolières. En réponse à la déclaration de Biden, les prix du pétrole ont augmenté de plus de 5 %, reflétant le malaise des investisseurs, qui craignent qu’une guerre plus large au Moyen-Orient ne perturbe l’approvisionnement en pétrole. Malgré l’incertitude d’une frappe israélienne sur le pétrole iranien, la simple allusion à une telle frappe de la part de Biden a suffi à envoyer une onde de choc à travers le monde.
Les propos de Biden font apparemment référence à un rapport publié plus tôt cette semaine dans Axios, selon lequel Israël envisagerait d’attaquer les infrastructures pétrolières en Iran. Selon le rapport, de hauts responsables israéliens ont déclaré que la réunion du cabinet s’était terminée sur la conclusion qu’il y aurait une réponse significative contre l’Iran, mais sans décision claire quant à la portée et au calendrier. L’une des raisons à cela est qu’Israël souhaite coordonner ses actions avec les États-Unis. Les États-Unis soutiennent une réponse israélienne, mais souhaitent qu’elle soit calculée.
Comme publié dans Axios, selon les estimations, l’une des cibles d’une telle attaque pourrait être les installations pétrolières du pays, ont déclaré des responsables israéliens. « Nous avons un grand point d’interrogation sur la façon dont les Iraniens comptent répondre à l’attaque, mais nous prenons en compte la possibilité qu’ils aillent jusqu’au bout, et ce sera un jeu complètement différent », a déclaré un responsable israélien.
JForum.fr
Articles similaires
La rédaction de JForum, retirera d’office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.
La source de cet article se trouve sur ce site