Jusqu’à la veille de la chute du régime d’Assad, l’aéroport international de Damas, principale porte d’entrée internationale vers la Syrie, était de fait aux mains de l’Iran et de ses forces mandatées par le Hezbollah.
Les Iraniens ont profité de ce terrain pour faire venir des forces et des armes de pointe à la fois pour les milices chiites opérant sur le sol syrien, pour l’armée syrienne, et pour le Hezbollah, dont les principaux dépôts d’armes se trouvaient à moins d’une heure de ce terrain, sur le sol nord libanais.
Les Iraniens ont construit un quartier général principal (« la Maison de verre ») dans ce champ, où se trouvaient les officiers iraniens les plus hauts gradés (au rang de lieutenant-colonel et de général des rangs des Gardiens de la révolution) et de grands dépôts d’armes, recevant d’importantes cargaisons qui venaient d’arriver dans le ventre d’avions de ligne civils des compagnies aériennes iraniennes à destination de Damas. Les armes iraniennes sont restées dans ces entrepôts entre quelques heures et plusieurs jours avant d’être distribuées à leurs destinations en Syrie et au Liban.
L’attention iranienne sur l’aéroport international de Damas a attiré de nombreuses frappes aériennes israéliennes visant à détruire les armes iraniennes avant qu’elles ne puissent être distribuées aux forces sur le terrain, toutes concentrées sur des attaques contre Israël.
La poussée turque en Syrie
Avec la chute du régime d’Assad et la montée du régime Joulani, le nouveau régime a mis l’accent sur la restauration d’une activité renouvelée sur le terrain à Damas afin de permettre à la Syrie de s’ouvrir au monde.
Mais les maigres ressources économiques du nouveau régime ont attiré l’attention des Turcs, qui ont compris l’importance stratégique de l’aéroport international de Damas et ont été prompts à prendre des mesures qui ont fait comprendre au monde entier, y compris aux Iraniens et aux Russes, que cette fois-ci le contrôle de la place passait aux mains des Turcs.
Le ministre turc des Transports a récemment révélé que 25 personnels turcs sont entrés en Syrie au début du mois, en plus de six camions transportant divers équipements destinés au fonctionnement modernisé de l’aéroport international de Damas.
Selon le ministre, l’équipe turque a installé, entre autres, des équipements de détection de métaux et d’explosifs à l’aéroport. La Turquie a également envoyé du matériel de lutte contre les incendies à l’aéroport de Damas. Il a également été signalé que l’équipement de la tour de contrôle avait été modernisé.
On estime que l’implication turque dans les événements de l’aéroport de Damas – la porte d’entrée du pays – consolide l’influence de la Turquie, déjà importante dans la Syrie d’aujourd’hui.
Les analystes militaires affirment que la prise de contrôle turque du champ, situé à plusieurs dizaines de kilomètres de la frontière israélienne du Golan, pose un défi difficile à Israël, qui ne permettra pas aux organisations terroristes d’exploiter ce champ pour fournir des armes aux milices terroristes qui tenteront d’opérer contre Israël depuis la frontière syrienne du Golan et la frontière sud du Liban.
Car dans de tels cas, Israël sera obligé d’activer sa force aérienne et de contrecarrer les expéditions aériennes criminelles, tout comme il l’a fait pendant la période iranienne.
JForum.fr avec Nziv
המאמץ הטורקי להשתלט על שדה התעופה הבין לאומי של דמשק מעמיד אתגר בפני ישראל
Crédits : Réseaux sociaux
La source de cet article se trouve sur ce site
