La « solution à deux États » pour tuer les Juifs et détruire Israël
par Bassam Tawil
Tout discours sur une « solution à deux États » au lendemain de l’attaque menée par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 est une plaisanterie de mauvais goût. La « solution à deux États » est morte ce jour-là, lorsque des milliers de terroristes du Hamas et de Palestiniens « ordinaires » de la bande de Gaza ont envahi Israël, tuant 1 200 personnes et en blessant des milliers d’autres. 251 autres Israéliens ont été enlevés et emmenés dans la bande de Gaza, où 58 – morts et vivants – sont toujours retenus en otages.
À bien des égards, avant le 7 octobre, la bande de Gaza était un État palestinien indépendant et souverain, contrôlé par le groupe terroriste Hamas, soutenu par l’Iran.
En 2005, Israël s’est retiré de toute la bande de Gaza et l’a cédée, sans condition, à l’Autorité palestinienne (AP) dirigée par Mahmoud Abbas. Moins de deux ans plus tard, le Hamas a organisé un violent coup d’État, renversant l’AP et prenant le contrôle total de Gaza et de ses deux millions d’habitants palestiniens.
Après la prise de pouvoir du Hamas en 2007, la bande de Gaza est devenue un État palestinien indépendant, contrôlé par le Hamas, doté de son propre gouvernement, de son parlement, de sa police et de multiples groupes armés. Les dirigeants du Hamas dans la bande de Gaza exerçaient en outre un contrôle exclusif sur la frontière avec l’Égypte, également abandonnée par Israël.
En l’absence de toute présence militaire ou civile israélienne à Gaza, le Hamas avait l’occasion de transformer la bande côtière en une zone prospère, un « Singapour » ou un « Dubaï » sur la Méditerranée. Au lieu de cela, le groupe terroriste a choisi de fabriquer et de faire passer en contrebande des armes, notamment des roquettes et des missiles, et d’investir des dizaines de millions de dollars dans la construction d’un vaste réseau de tunnels pour stocker ses armes, faciliter les déplacements clandestins des terroristes et abriter ses dirigeants et ses membres.
La guerre se poursuit en raison du refus du Hamas de libérer les derniers otages israéliens, d’abandonner le contrôle de la bande de Gaza et de déposer les armes. Le Hamas, soutenu et armé par l’Iran, est déterminé à combattre jusqu’au dernier Palestinien, car son objectif premier est de détruire Israël et de le remplacer par un État islamiste.
Depuis plus de dix ans, ces versements [au programme palestinien « payer pour tuer »] s’élèvent à plus de 300 millions de dollars par an. L’an dernier, les versements de l’AP ont augmenté de 1,3 million de dollars par mois . C’est l’assassinat des Juifs que financent l’Union européenne et de nombreux pays européens.
En prônant une « solution à deux États », la France, le Canada et la Grande-Bretagne autorisent en réalité un génocide.
Avant de relancer leur idée, les Français, les Canadiens et les Britanniques devraient examiner les résultats de tous les sondages. Ils montrent systématiquement que la majorité des Palestiniens soutiennent le Hamas et la lutte armée contre Israël. La dernière chose dont les Palestiniens et les Israéliens ont besoin maintenant est de transplanter le modèle de Gaza, qui a échoué, en Cisjordanie.
Bassam Tawil est un Arabe musulman basé au Moyen-Orient.
JForum.fr avec gatestoneinstitute
Sur la photo : Khaled Mashaal (2e à gauche), chef du « bureau politique » du Hamas, tient la main de l’archevêque grec-orthodoxe de Gaza, Mgr Alexios (à gauche), et de Hassan al-Jojo (2e à droite), président de la Cour d’appel de la charia islamique, ainsi que du chef du Hamas à Gaza de l’époque, Ismaïl Haniyeh (à droite), lors d’un rassemblement gouvernemental dans la bande de Gaza, le 9 décembre 2012. (Photo de Mohammed Abed/AFP via Getty Images)
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