La solidité des Accords d’Abraham malgré la guerre
Analyse de Meir Ben-Shabbat : la solidité des Accords d’Abraham* face à la guerre en cours.
Malgré les destructions massives à Gaza et les campagnes anti-israéliennes, les Émirats, Bahreïn, le Maroc et d’autres partenaires ont maintenu leurs liens avec Israël, voyant dans son combat un intérêt stratégique partagé contre l’Iran, le Hamas et les Frères musulmans.
Les relations se poursuivent, quoique plus discrètement : coopération sécuritaire accrue, investissements et commerce soutenus, tourisme ralenti mais pas interrompu. En revanche, la propagande hostile et les pressions populaires compliquent la situation, notamment sous l’influence de la Turquie et du Qatar.
Ben-Shabbat souligne plusieurs défis: l’activisme des Frères musulmans, la menace des Houthis sur le Bab el-Mandeb, l’impuissance de l’Autorité palestinienne et les initiatives diplomatiques comme celle de Macron.
Selon lui, la viabilité des Accords d’Abraham dépendra d’une approche ferme contre l’extrémisme islamiste et d’un réalisme stratégique, tout en gardant le cap vers un véritable horizon de paix, possible seulement après la défaite des forces du mal.
*Signés en 2020 sous l’égide de l’Administration Trump, ces accords devaient normaliser les relations entre Israël et les pays arabes. Qu’en reste-t-il après l’attaque génocidaire du Hamas le 7 octobre 2023, les représailles de Tsahal sur Gaza et la Guerre des douze jours menée contre l’Iran ?
Sources: Meta et www.lhistoire.fr
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