La mission secrète de Lundbeck pour aider à rapatrier le psychiatre Keith Siegel kidnappé à Gaza
Lorsque Keith Siegel, psychiatre israélien et employé de la société pharmaceutique Lundbeck, a été enlevé par le Hamas, l’entreprise n’a pas tardé à agir. Consciente de son importance au sein de la communauté médicale et de son rôle en tant que figure respectée parmi les psychiatres israéliens, Lundbeck a déployé des efforts exceptionnels pour obtenir sa libération.
Une opération clandestine pour retrouver Siegel
Face à l’incertitude entourant le sort de Siegel, Lundbeck a pris l’initiative de recruter un ancien agent du MI6, spécialisé dans les missions de renseignement et de recherche d’otages. Cet agent avait pour mission d’identifier l’endroit où Siegel était retenu à Gaza et d’évaluer son état de santé. En parallèle, une agence d’experts en disparition a été engagée pour explorer toutes les pistes possibles qui pourraient mener à sa libération. Cependant, malgré des moyens considérables mis en œuvre, ces efforts n’ont pas permis de récolter d’informations concrètes, conduisant à l’abandon de l’opération après plusieurs mois.
Un engagement indéfectible de la communauté Lundbeck
Durant toute la période de captivité de Siegel, Lundbeck a maintenu une pression constante pour garder son cas au centre de l’attention. Sa photo était affichée lors de chaque réunion et événement organisé par l’entreprise, accompagnée d’un décompte des jours passés en otage. Lors d’une conférence à Belgrade en décembre, son portrait était présenté avec la mention « Kidnappé » et la date de son enlèvement, afin de sensibiliser la communauté internationale à sa situation.
Selon Shani Tzuri, directrice marketing de Lundbeck Israël, la libération de Siegel a été vécue comme un immense soulagement par les employés de l’entreprise, qui se considéraient plus comme une famille soudée que comme de simples collègues.
Un retour marqué par la résilience
Le jour de sa libération, l’émotion était à son comble parmi ses proches et ses collègues. Transporté au centre médical Sourasky de Tel-Aviv, Siegel, affaibli par des mois de privations, a refusé tout fauteuil roulant et a insisté pour marcher par lui-même jusqu’à l’hôpital. Après plusieurs jours de soins et de réadaptation, il a finalement retrouvé sa famille et ses amis, qui l’attendaient avec impatience.
Un combat de longue haleine
Le calvaire de Keith Siegel a commencé le 7 octobre 2023, lorsqu’il a été enlevé à son domicile du kibboutz Kfar Aza en compagnie de son épouse Aviva. Blessé lors de l’attaque, il a enduré plus de 15 mois de captivité avant de retrouver la liberté. Pendant tout ce temps, sa famille et les employés de Lundbeck n’ont cessé de se mobiliser pour obtenir sa libération, affirmant leur engagement indéfectible envers leur collègue et ami.
L’histoire de Siegel témoigne de la solidarité et de la détermination d’une entreprise qui a tout mis en œuvre pour retrouver l’un des siens. Un combat difficile, mais porté par une volonté inébranlable de ne jamais abandonner.
Lundbeck est une entreprise pharmaceutique internationale d’origine danoise, spécialisée dans le développement, la production et la commercialisation de médicaments destinés au traitement des maladies du système nerveux central. Elle se concentre principalement sur des pathologies comme la dépression, la schizophrénie, la maladie de Parkinson, la maladie d’Alzheimer et l’épilepsie.
Fondée en 1915, Lundbeck est reconnue pour ses recherches innovantes en neuropharmacologie et figure parmi les leaders mondiaux dans ce domaine. L’entreprise est présente dans de nombreux pays et investit activement dans la recherche pour développer de nouvelles thérapies.
Dans le cadre de l’affaire Keith Siegel mentionnée dans le texte, Lundbeck Israël s’est particulièrement mobilisée pour sensibiliser l’opinion publique et soutenir les efforts en vue de sa libération.
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