La maire de Nice obligé par la justice à retirer des drapeaux israéliens du fronton de la mairie

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Il n’y a plus de drapeaux israéliens sur le fronton de la mairie de Nice. La justice administrative a demandé jeudi au maire, Christian Estrosi, de les retirer. Ces drapeaux pavoisaient la mairie depuis le 7 octobre 2023, suscitant la colère d’une grande partie de la population.

Le tribunal administratif de Nice a estimé que « ce pavoisement, eu égard à sa persistance dans le temps, à l’ampleur prise par le conflit au Moyen-Orient et aux tensions mondiales existantes, ne peut être regardé comme un unique symbole de soutien aux otages, mais doit être regardé comme un soutien à l’État israélien et donc comme la revendication d’une opinion politique ». 

Le tribunal administratif a considéré qu’il s’agissait d’une atteinte au principe de neutralité du service public, explique Marion Ogier, avocate en droit public au barreau de Paris, au micro de Baptiste Coulon, du service France de RFI : « Monsieur Estrosi faisait valoir que le drapeau israélien constituait une marque de soutien auprès des otages. Il ne s’inscrivait pas dans le cadre d’un conflit et d’une prise de position. Le tribunal administratif a considéré que certes, cela pouvait s’inscrire comme une marque de soutien aux otages, mais que compte tenu du contexte international que l’on connaît actuellement, il faut considérer que pour n’importe quel administré, afficher le drapeau israélien ne signifie pas uniquement une marque de soutien aux otages. Ce soutien peut également être interprété comme une prise de position dans le conflit israélo-palestinien. Et c’est la raison pour laquelle il a considéré que le principe de neutralité avait été ici méconnu. »

CAPJPO-Europalestine

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