Le Fonds de pension mondial du gouvernement norvégien a pris la décision de se désengager d’un nombre encore plus important d’entreprises israéliennes.
Le fonds souverain norvégien est le plus important fonds au monde, avec des investissements en Israël estimés à 1,9 milliard de dollars.
La décision de se désengager a été prise progressivement.
Le produit intérieur brut d’Israël était estimé par la Banque mondiale à environ 540 milliards de dollars à la fin de 2024. La guerre contre Gaza a déjà considérablement entamé le PIB d’Israël.
Les estimations d’Israël lui-même sont compliquées, mais toutes les données indiquent que l’économie israélienne souffre et continuera de souffrir dans le futur proche.
Citant des rapports de la Banque d’Israël et du ministère des Finances, le journal économique israélien Calcalist a rapporté en janvier 2025 que le coût de la guerre israélienne contre Gaza avait déjà atteint plus de 67,5 milliards de dollars. Ce chiffre représentait le coût de la guerre jusqu’à la fin de 2024.
Le Bureau central des statistiques israélien a indiqué que l’économie israélienne déjà en constante contraction, a encore reculé de 3,5 % entre avril et juin 2025.
Bien que les États-Unis aient toujours soutenu Israël, avec près de 4 milliards de dollars d’aide par an, l’aide américaine à Israël au cours des deux dernières années a été la plus généreuse et la plus cruciale à ce jour.
Israël reçoit 3,8 milliards de dollars par an. Tout aussi précieuses, sinon plus, que cette somme importante sont les garanties de prêt, qui permettent à Israël d’emprunter de l’argent à un taux d’intérêt beaucoup plus bas sur le marché mondial.
Le soutien des États-Unis a donc permis aux investisseurs de considérer le marché israélien comme un refuge sûr pour leurs fonds, garantissant souvent des rendements élevés. Cela vaut pour le fonds souverain norvégien comme pour de nombreuses autres entités et entreprises.
La loi américaine sur les crédits supplémentaires d’urgence d’avril 2024 a alloué un total de 26,4 milliards de dollars à Israël. Une grande partie de cette somme était destinée aux dépenses de défense, mais en réalité, la majeure partie sera réinjectée dans l’économie israélienne.
Ce montant, qui s’ajoute à l’aide militaire annuelle, permet au gouvernement israélien de réduire au minimum ses dépenses de défense et d’allouer davantage de fonds pour empêcher l’économie de se contracter à un rythme encore plus rapide.
De plus, cela permettra à l’industrie militaire israélienne de continuer à produire des technologies militaires sophistiquées qui garantiront la compétitivité d’Israël sur le marché des armes.
Le complexe militaro-industriel, qui représente une part importante de l’économie israélienne, est ainsi non seulement soutenu, mais également stimulé par l’aide américaine, ce qui garantit le fonctionnement continu de la machine de guerre avec un minimum de perturbations financières.
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