Tout le monde reconnaît qu’il n’y a pas eu d’enrichissement personnel ni de détournement de fonds à des fins privées, mais que des sommes ont été affectées à des collaborateurs qui participent de manière générale au fonctionnement d’un parti politique ayant des activités en France ou au sein de l’Europe. Ainsi, hormis un problème d’affectation des sommes, le FN, devenu RN, a agi comme tous les autres partis, avec plus ou moins de savoir-faire. Parmi ceux qui ont été épinglés, on peut citer le MoDem, LFI, voire d’autres si l’on cherche bien. Le RPR, à l’époque d’Alain Juppé, pratiquait les emplois fictifs, avec des hauts cadres du RPR placés dans des conseils d’administration de grandes sociétés françaises, où ils étaient rémunérés par des jetons de présence. Des détournements de fonds ont toujours eu lieu, notamment sous forme de commissions sur les marchés publics. La justice à double vitesse a toujours existé.
Aujourd’hui, au nom de la loi, interprétée à l’aune des engagements politiques et non de l’impartialité, le droit de tuer politiquement un parti et ses 13 millions d’électeurs, en les bâillonnant, est désormais acté. Autrefois, la justice dépossédait les Français de manière cachée ; maintenant, le hold-up sur la démocratie se fait en plein jour.
Aujourd’hui, la justice est morte aux yeux de nombreux Français. Il faut être clair : cette décision choquera une grande partie, voire une large majorité, des Français. C’est la deuxième fois que la justice prive les Français de leur droit de choisir leurs dirigeants. Cela a déjà été le cas en 2017 avec François Fillon, où l’on a imposé Emmanuel Macron, qui a ruiné la France.
Les Français accepteront-ils cette condamnation ?
Il faut en douter. Désormais, la pression populaire obligera les partis politiques à engager une réforme en profondeur de la justice, afin que la France se débarrasse de ses juges rouges qui veulent imposer leur loi en violant la démocratie. La démocratie, ce n’est pas seulement la loi interprétée à sa manière, c’est aussi et avant tout la volonté du peuple.
Cette décision aura des conséquences profondes pour la France et risque d’ébranler les institutions, à commencer par la justice, mais aussi le Conseil constitutionnel.
La gauche, qui avait peur de perdre le pouvoir, va finir par le perdre. Elle perdra aussi le système qui lui a permis de survivre à travers des institutions qui étaient encore ses bras armés. De nombreuses institutions – la justice, le Conseil constitutionnel (qui est lui aussi politisé), l’Arcom, qui bâillonne des chaînes de télévision, et d’autres encore – devront faire l’objet de réformes profondes afin de retrouver leur impartialité et redonner aux Français leur souveraineté.
Cette exigence de démocratie passera obligatoirement par un référendum, afin que la voix du peuple s’impose. La révolution est aux portes de la Ve République. Cette demande de démocratie est générale en Europe, comme elle l’est en Israël, où la réforme de la justice est voulue par le peuple et combattue par la gauche, même avec des moyens antidémocratiques.
Tous ces systèmes de gauche qui s’opposent à la volonté du peuple finiront par rendre des comptes. La réforme de la justice sera le premier point inscrit dans les programmes politiques des différents partis lors des prochaines élections. Ces élections approchent d’ailleurs à grands pas. Macron ne finira pas son mandat. Il est très probable qu’il soit acculé à démissionner.
La motion de censure est une question de jours, et François Bayrou n’a que quelques jours à vivre en tant que Premier ministre. Aucun autre gouvernement ne verra le jour sous Macron. Macron, qui se voyait déjà à la tête de l’Europe, faisant le coq face à Trump et Poutine et voulant donner des ordres à Netanyahu, devra sortir de son château et remettre les clés à Bardella.
Le voyage de Bardella en Israël a également eu un impact non négligeable. Cette visite a signé la mort du bouclier républicain. Personne ne peut réellement accuser d’antisémitisme un parti dont le chef a des mots et des gestes pour soutenir Israël et les Juifs. Qui va aux manifestations contre l’antisémitisme, qui se déclare contre un état palestinien pour le moment, qui se rend au mémorial du 7 octobre ou à celui de la Shoah. À part le CRIF, qui ne représente que lui-même, la communauté juive dans sa grande majorité a rejeté la gauche et le parti macroniste, en raison des déclarations anti-israéliennes de son chef et de son soutien au Hamas, au Hezbollah et à l’Iran.
À partir de maintenant, la France est en crise grave : politique, économique, financière et sociale. C’est le résultat renouvelé de la justice en 2017 et 2025.
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