Le Forum des indépendants de la Histadrout, la principale confédération syndicale, a révélé sur i24NEWS que 33 000 entreprises ont fermé en Israël depuis janvier 2025, contre seulement 19 000 ouvertes, soit un déficit net de 14 000. Près d’un tiers des entreprises (29,8 %) rapportent une chute d’au moins 25 % de leur chiffre d’affaires, avec des pertes plus marquées dans le nord (43 %) et autour de Gaza (38,4 %). Environ 19 % des entrepreneurs ont envisagé de cesser leur activité depuis le début de la guerre, 32 % d’entre eux ayant subi une baisse d’activité liée au conflit.
Les secteurs les plus touchés incluent l’hôtellerie-restauration (60,8 % d’indépendants), l’art et le divertissement (80,9 %), les services administratifs et municipaux (74,3 %), l’agriculture (71,5 %), ainsi que la construction et les technologies de l’information. Ces industries, souvent dominées par des indépendants, souffrent de la mobilisation des réservistes, des restrictions sur les travailleurs palestiniens et des perturbations logistiques.
Selon Yoel Amir de CofaceBDI, société d’information commerciale et de notation de crédit basée en Israël, aucun secteur n’échappe aux répercussions de la guerre, aggravées par l’absence de tourisme et les boycotts, comme celui de la Turquie.
Malgré une résilience historique, avec une croissance prévue de 5 % en 2025 (Banque d’Israël), la crise actuelle menace la stabilité économique, particulièrement pour les petites entreprises.
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