C’est en 2014 qu’Emmanuel Macron a annoncé la création d’un musée-mémorial consacré à l’ensemble des victimes et des actes de terroristes depuis 1974, date de l’attentat du drugstore Publicis.
Prévu pour être installé à Suresnes, l’annonce d’une autre implantation a été faite ce mois-ci pour des raisons budgétaires. Mais l’Élysée propose trois à quatre sites alternatifs en Île-de-France, dont un à Paris.
« Le site de Suresnes a été abandonné parce que trop cher », a précisé à l’AFP l’historien Henry Rousso, président de la mission de préfiguration du musée. Sollicité par l’AFP, l’Elysée n’a pas réagi.
Le musée devait initialement être construit à l’emplacement d’une ancienne école de plein air située sur la colline du mont Valérien, à une dizaine de kilomètres à l’ouest de Paris, et classée monument historique. Mais « la restauration du bâtiment historique absorbait près de 90% à 95% du budget des travaux », a indiqué M. Rousso.
Le choix du nouveau site, moins coûteux que celui de Suresnes car nécessitant des travaux de moindre ampleur, devrait être annoncé fin septembre, à quelques jours du dixième anniversaire des attentats du 13 novembre 2015.
Prévu au départ pour 2027, le futur Musée-mémorial « a pour vocation de rendre hommage aux victimes du terrorisme en France et dans le monde », selon le site internet.
Financé par quatre ministères (Justice, Culture, Intérieur et Armées), il a aussi pour ambition de présenter l’histoire du terrorisme sur un plan international.
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