Le patron du PS souligne que Jean-Luc Mélenchon n’est « pas le chef du Nouveau front populaire »
Personne ne se plaindra de la fin de règne de Jean-Luc Mélenchon.
Pour nous, après le Hamas, le Hezbollah, la Syrie, les Houthis, L’Iran c’est le tour des LFI en France et des woks aux États-Unis, à payer le prix de leur haine, sans compter Macron embastillé à l’Élysée condamné à faire des déclarations que l’on écoute avec dépit.
Le Mélenchon qui prétendait être le Premier ministre de la France en juin 2024 est à présent le chef d’un parti proscrit à cause de ses outrances et de son antisémitisme et personne ne veut être souillé par ses liens avec lui. Pour lui c’est le début de la fin, car déjà les communistes et les Verts ont pris conscience que le train LFI ne les mènera nulle part.
L’orage continue de gronder entre LFI et PS, sur fond de non-vote de la censure du gouvernement Bayrou par le parti à la rose. Jean-Luc Mélenchon, qui accuse les socialistes de « forfaiture » après leur refus de censurer le gouvernement jeudi, « n’est pas le chef du Nouveau Front populaire », souligne le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure dans un entretien samedi à La Dépêche.
Appelant le tribun insoumis à « argumenter plutôt qu’à invectiver et menacer », Olivier Faure observe que « si à chaque désaccord, il organise une purge comme il a déjà pu le faire dans son propre parti, il finira tout seul ». « Le NFP ce n’est pas un parti unique, mais une coalition. Jean-Luc Mélenchon n’en est pas le chef », insiste le socialiste, qui remarque que les insoumis ont la « liberté » de prendre « des positions qui ne sont pas les nôtres ». « La nôtre est de nous définir par nous-mêmes », ajoute-t-il.
Une censure fin février ?
« Personne n’est cramponné à LFI. Le NFP ce sont quatre forces autonomes », assène-t-il. Mais le chef des socialistes rappelle que son parti peut censurer le gouvernement « à tout moment ». Des mots qui feront plaisir à Éric Coquerel, président LFI de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, qui s’exprimait ce samedi matin sur France Info. Pour le député, le Parti socialiste s’est « écarté » du Nouveau Front populaire en refusant jeudi de voter la censure, mais a « une séance de rattrapage » avec le prochain vote du budget fin février/début mars.
Il faudrait « entre 15 et 20 voix » socialistes pour faire chuter François Bayrou, « si toute l’opposition vote la motion », Rassemblement national compris, calcule Éric Coquerel. Seuls huit socialistes sur 66 ont voté la mention de jeudi. « Mon travail est d’ici février de convaincre de censurer, si on ne veut pas laisser Emmanuel Macron continuer sa politique pendant trois ans », a-t-il dit, espérant rallier « suffisamment » de députés PS, « voire tout le groupe » à l’Assemblée nationale.
Censure, budget, retraites… Friture sur la ligne au NFP, Olivier Faure étrille Jean-Luc Mélenchon
Pour le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Luc Mélenchon n’est « pas le chef » du Nouveau Front populaire et s’expose à finir « tout seul ». Olivier Faure défend l’autonomie du PS et son choix d’avoir noué un début de compromis avec François Bayrou et son gouvernement.
Le refus du Parti socialiste de censurer le gouvernement Bayrou après la déclaration de politique générale du Premier ministre n’a pas arrangé les relations entre le PS et La France insoumise, déjà bien tendues.
Alors que Jean-Luc Mélenchon accuse les socialistes de « forfaiture » , le patron du PS Olivier Faure lui répond dans un entretien accordé à La Dépêche .
« Le NFP, ce n’est pas un parti unique »
Appelant le tribun insoumis à « argumenter plutôt qu’à invectiver et menacer », Olivier Faure observe que « si à chaque désaccord, il organise une purge comme il a déjà pu le faire dans son propre parti, il finira tout seul ».
« Le NFP, ce n’est pas un parti unique, mais une coalition. Jean-Luc Mélenchon n’en est pas le chef », insiste le socialiste, qui remarque que les insoumis ont la « liberté » de prendre « des positions qui ne sont pas les nôtres ». « La nôtre est de nous définir par nous-mêmes », ajoute-t-il.
Olivier Faure juge par ailleurs « irresponsable » de « tout faire reposer sur une présidentielle anticipée », comme le font les Insoumis, qui réclament le départ d’Emmanuel Macron.
Le refus du Parti socialiste de censurer le gouvernement Bayrou après la déclaration de politique générale du Premier ministre n’a pas arrangé les relations entre le PS et La France insoumise, déjà bien tendues.
« Personne n’est cramponné à LFI »
Olivier Faure salue aussi le fait que les deux autres partenaires du Nouveau Front populaire, les communistes et les Écologistes, même en ayant voté la censure, ont « annoncé qu’ils souhaitaient reprendre les discussions avec le gouvernement » sur le budget et ont « publiquement fait savoir qu’ils comprenaient notre position ».
« Personne n’est cramponné à LFI. Le NFP ce sont quatre forces autonomes », assène-t-il. Mais le chef des socialistes rappelle que son parti peut censurer le gouvernement « à tout moment », comme il l’avait annoncé à la tribune de l’Assemblée cette semaine et comme le chef de file des députés PS l’a redit vendredi.
Éric Coquerel veut convaincre le PS de censurer le budget
Interrogé ce samedi sur Franceinfo, le président LFI de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, Éric Coquerel, espère bien convaincre les socialistes de censurer le gouvernement Bayrou.
Pour le député Insoumis, le Parti socialiste s’est « écarté » du Nouveau Front populaire en refusant de voter la censure après la déclaration de politique générale du Premier ministre François Bayrou, à l’inverse des autres partenaires de l’alliance de gauche.
Mais le PS a « une séance de rattrapage » avec le prochain vote du budget fin février/début mars, a-t-il souligné, expliquant qu’il fallait « entre 15 et 20 voix » socialistes pour faire chuter François Bayrou, « si toute l’opposition vote la motion », Rassemblement national compris.
Lors des prochaines législatives, des candidats insoumis pourraient être présentés dans les circonscriptions des socialistes qui ne voteront pas la prochaine censure, a confirmé Éric Coquerel.
Mais « mon travail est d’ici février de convaincre de censurer, si on ne veut pas laisser Emmanuel Macron continuer sa politique pendant trois ans », a-t-il dit, espérant rallier « suffisamment » de députés PS, « voire tout le groupe » à l’Assemblée nationale.
Pour Olivier Faure, « la discussion ne fait que commencer »
Éric Coquerel estime que le budget Bayrou « est un budget Barnier en pire » et que la réouverture de la négociation sur la réforme des retraites fixant l’âge de départ à 64 ans est « un attrape-nigaud ».
Le conclave des partenaires sociaux proposé par François Bayrou pour une durée de trois mois pour rediscuter de la réforme sert juste « à gagner du temps », estime le député de Seine-Saint-Denis. « C’est de la fumée soit pour ne pas censurer, soit pour ne pas abroger » la réforme de 2023, assure-t-il, se disant persuadé qu’« il n’y aura pas d’accord global ».
Pour Olivier Faure, « la discussion ne fait que commencer » et « du fait de la procédure parlementaire, il faudra au-delà du PLF et du PLFSS (projet de loi de finances et projet de loi de financement de la sécurité sociale), un troisième texte pour pouvoir introduire des mesures nouvelles. C’est sur cet ensemble qu’il faudra juger
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