La dépendance d’Israël aux travailleurs palestiniens dans de nombreuses branches du secteur économique.

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Le ministre des Finances, Betsalel Smotrich, travaille depuis plus d’un an à la mise en place d’un plan qui permettrait de mettre un terme à la dépendance d’Israël aux travailleurs palestiniens dans de nombreuses branches du secteur économique.

Il s’attache avec ses collaborateurs à changer les croyances selon lesquelles embaucher des travailleurs palestiniens est indispensable à la santé économique du pays.

En premier lieu, des études ont prouvé que ces travailleurs ne constituent pas en réalité une main-d’oeuvre aussi bon marché qu’il n’y parait. En effet, si l’on compte les frais de sécurité, les jours de fête musulmanes, dont le mois du Ramadan, les malfaçons, le vol de certains équipements, la facture finale peut être plus élevée qu’avec d’autres ouvriers étrangers.

Ainsi, un directeur d’une grande société de construction, cité par le média Rega News, avoue qu’après le 7 octobre et l’interdiction de faire travailler des ouvriers palestiniens sur les chantiers, il était persuadé qu’il allait subir des conséquences économiques importantes.  »Deux semaines plus tard, des ouvriers chinois sont arrivés et j’ai découvert que le travail progressait plus rapidement, était mieux fait et finalement j’ai même économisé de l’argent », décrit-il.

Le ministre Smotrich oeuvre donc activement pour faciliter l’arrivée de travailleurs étrangers d’un certain nombre de pays asiatiques.

Ces initiatives se heurtent aux réticences des services de sécurité intérieurs qui, malgré les événements du 7 octobre, persistent à penser que donner du travail aux Palestiniens permet de  »calmer le terrain » et crée une dépendance économique envers Israël qui les dissuade de se livrer à des actions terroristes.

Pour un certain nombre de membres du gouvernement, cette conception doit être bannie et de plus en plus d’entrepreneurs ont désormais recours à des travailleurs étrangers non palestiniens.

Le ministère des Finances est persuadé du soutien du public à cette démarche:  »Dans deux ou trois ans, nous regarderons en arrière et nous nous dirons que c’était dur mais que c’est l’une des meilleures choses qui soit arrivé », estime un responsable.

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