Les ventes de logements neufs s’effondrent de 34 % en un an, menaçant l’offre locative et faisant craindre une flambée des loyers.

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La crise du marché immobilier israélien se poursuit, malgré une légère reprise après le mois de juin, marqué par un effondrement historique lié au conflit avec l’Iran. Selon les données publiées jeudi par le département de l’économiste en chef du ministère des Finances, 8 011 logements (neufs et anciens) ont été vendus en juillet, soit une hausse de 36 % par rapport au niveau très bas de juin. Toutefois, cela représente une baisse de 10 % par rapport à juillet 2024.
La situation est particulièrement préoccupante pour les logements neufs. Les ventes des promoteurs se sont établies à 2 726 unités, soit une chute de 28 % en un an. En excluant les logements subventionnés par l’État, la baisse atteint 34 %.
Le marché de l’ancien reste quasiment stable, avec une augmentation de seulement 3 % des ventes. Du côté des investisseurs, les acquisitions de biens ont chuté de 14 %, prolongeant une tendance à la baisse amorcée en avril. Les ventes par les investisseurs diminuent également de 6 %, sauf à Tel-Aviv où l’on observe une hausse marquée.
Cette baisse des investissements menace directement l’offre locative, alors que un tiers des ménages israéliens dépendent du parc privé pour se loger. Une réduction de l’offre pourrait entraîner une flambée des loyers dans les prochains mois. En juin, le marché avait atteint un plancher inédit depuis vingt ans. Si la guerre avec l’Iran avait été pointée du doigt pour expliquer ce ralentissement, les nouvelles données confirment une tendance durable à la baisse, notamment dans la région centre et à Tel-Aviv.
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