Le chef de la diplomatie belge, Maxime Prévot, est-il un chat noir dans les airs ? Alors qu’il se rendait à une réunion internationale organisée en Colombie, l’avion de la Défense belge qui le transportait a été contraint à un arrêt d’urgence sur l’île franco néerlandaise de Saint-Martin, dans les Antilles, dans la nuit de samedi à dimanche.
Depuis le décollage de l’appareil samedi en Belgique, le vol a été émaillé de problèmes techniques. L’appareil a d’abord dû faire demi-tour au-dessus du Royaume-Uni en raison d’un problème de carburant, obligeant à un second décollage depuis la base militaire de Melsbroek, près de Bruxelles.
Puis un nouvel incident s’est produit au-dessus de l’Atlantique, alors que le voyage de la délégation était déjà retardé de plusieurs heures. Le pilote est finalement sorti du cockpit pour annoncer aux passagers qu’un atterrissage d’urgence était nécessaire pour des raisons de sécurité, à cause d’un problème lié au moteur, selon le récit de l’agence de presse Belga.
Une panne fin juin
Maxime Prévot et la délégation parlementaire qui l’accompagne se trouvaient toujours sur l’île de Saint-Martin dimanche matin, selon Audrey Jacquiez, porte-parole du ministre des Affaires étrangères, jointe par l’AFP. Le chef de la diplomatie va rater au moins ses premiers rendez-vous qui étaient programmés dimanche à Santa Marta, en Colombie, au sommet entre l’Union européenne et la Communauté des Etats d’Amérique latine et des Caraïbes (Celac) où il doit représenter la Belgique.
« À chaque fois, c’est la crédibilité de la Belgique qui est mise à mal, et sa capacité à participer aux différents sommets », a déploré la porte-parole Audrey Jacquiez. D’autant que ce n’est pas la première fois qu’une telle situation se produit. Fin juin déjà, Maxime Prévot s’était retrouvé bloqué près de deux jours au Chili, avec le couple royal Philippe et Mathilde en voyage officiel, lorsque l’avion du roi avait connu un problème de roue défectueuse et un dépannage compliqué.
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