La Cour Suprême a rendu une décision dramatique dans l’affaire de la Procureure Militaire — Yariv Levin a réagi immédiatement
La Cour Suprême a rejeté une nouvelle fois la demande de Yariv Levin de nommer un accompagnateur pour l’enquête sur la Procureure Militaire Chef (Pats »arit). Le ministre de la Justice a vivement attaqué cette décision, accusant la Cour et la police d’entrave à l’enquête et d’atteinte à la confiance du public.
Ma’ariv – Anna Barsky
La Cour Suprême a rejeté ce mardi la nouvelle demande du ministre de la Justice, Yariv Levin, visant à nommer le juge à la retraite Asher Kula comme accompagnateur de l’enquête concernant l’ancienne Procureure Militaire Chef, Yifat Tomer-Yerushalmi.
Levin a fustigé cette décision en écrivant : « Dès le jour où l’affaire de la Procureure Militaire a éclaté, il était clair que la police n’avait pas l’intention de mener une véritable enquête. Des actes d’enquête élémentaires n’ont pas été réalisés, des témoins clés n’ont pas été interrogés, et la police a inventé une nouvelle politique consistant à éviter les arrestations, ce qui constituait en soi une entrave à l’enquête. Lorsqu’il s’est avéré que la police permettait également à l’avocate Baharav-Miara (la Procureure Générale) et aux membres du parquet d’intervenir dans l’enquête, j’ai agi immédiatement pour les écarter de toute implication. Parallèlement, j’ai nommé le juge Asher Kula pour accompagner l’enquête, un homme dont personne ne conteste les compétences ni l’indépendance. »
Yariv Levin contre la Cour Suprême
« Depuis sa nomination, puis lorsque j’ai tenté de nommer à ce poste le juge à la retraite Ben-Hamou, les juges de la Cour Suprême n’ont cessé de multiplier les subterfuges dans le but de faire échouer la nomination d’un accompagnateur et de permettre à la police de poursuivre sa conduite grave. À maintes reprises, j’ai défié la Cour avec des nominations dignes et des solutions aux problèmes inventés que les juges soulevaient de toutes pièces. Les juges ont établi des règles qui réduisent à néant la possibilité de nommer un accompagnateur impartial. Tous les noms suggérés ont été vérifiés et ne répondaient pas aux critères », a-t-il affirmé.
Le ministre de la Justice a formulé une critique acerbe : « Voilà à quoi ressemble un système qui a perdu toute pudeur, qui sait qu’un parfum de corruption et de « deux poids deux mesures » s’en dégage, et qui s’accroche désespérément au pouvoir et à l’autorité, même au prix d’une perte totale de la confiance du public envers lui et ses dirigeants. Les responsables de cette défaillance et de cette dissimulation ne pourront pas se cacher éternellement derrière les robes des juges. Lorsque la vérité sera révélée, ils ne pourront pas dire « nous ne savions pas » ou « nous n’avons pas agi pour classer le dossier de nos amis au détriment des soldats de Tsahal et de leur droit à la justice ». »
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