Selon des informations de sources bien informées obtenues par le site d’information Political Keys, il semble que les relations entre les services de sécurité en Israël et en Ukraine se resserrent à mesure que les deux parties se rapprochent et que la coopération entre elles comprend l’échange d’informations de renseignement stratégique et le transfert de la technologie anti-drone pour affronter leurs ennemis communs, la Russie et l’Iran.
Selon les mêmes sources, une délégation d’officiers militaires israéliens spécialisés dans la défense aérienne s’est rendue il y a une dizaine de jours dans la capitale ukrainienne, Kiev. Les deux pays n’ont rien révélé des détails de la visite, mais les sources ont indiqué que la délégation était venue étudier les méthodes ukrainiennes face aux drones suicides russes sur la ligne de front.
Les défis des drones suicides pour les deux camps :
les systèmes de défense aérienne israéliens sont très efficaces pour intercepter les missiles, mais ils rencontrent des difficultés face aux drones suicides utilisés par des milices telles que le Hezbollah. Le 14 octobre, un drone suicide iranien a pénétré les systèmes de défense aérienne israéliens et frappé une base militaire près de Binyamina, entraînant la mort de plusieurs soldats.
D’un autre côté, l’armée russe utilise largement les drones Zala Lancet contre les forces ukrainiennes, ce qui représentait un défi de taille au début, mais Kiev a réussi à développer des technologies à faible coût pour contrer ces attaques en utilisant des systèmes de guerre électronique contre les drones.
Les opportunités économiques et technologiques qui résident dans la coopération
L’Ukraine offre des solutions financières efficaces à Israël, qui est confronté à des problèmes de coûts car il est contraint d’utiliser des missiles coûteux pour contrer les avions bon marché exploités par des milices telles que le Hezbollah et les Houthis. Kiev souhaite également bénéficier de coopérations pour le développement de ses industries, comme la société Yuzhmash spécialisée dans la production de plates-formes de missiles intercontinentaux, notamment face à la crainte que la Russie partage ces technologies avec l’Iran.
La petite fusée Vega, à côté de ses grandes sœurs françaises et du Soyouz russe.
Les sources ont confirmé que le Mossad a récemment accru sa présence à Kiev, où il organise des réunions intensives avec les agences ukrainiennes pour accroître la coopération. Israël cherche également à obtenir des renseignements de l’Ukraine sur les technologies susceptibles de passer de la Russie vers l’Iran, en particulier celles qui menacent la sécurité d’Israël.
Crédit : Industrie aérienne Israélienne
Les positions d’Israël ont changé après l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023, et l’escalade ultérieure des supplétifs iraniens, tels que le Hezbollah et les Houthis, ont conduit Israël à ajuster sa politique de sécurité sur un mode pragmatique et à réengager ses relations avec l’Ukraine. Israël a appelé le président ukrainien Volodymyr Zelensky à s’entretenir avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Suite aux informations ci-dessus, les deux états conclu que cette nouvelle coopération entre Israël et l’Ukraine préoccupe Moscou, qui compte sur des partenariats avec l’Iran pour atteindre une supériorité stratégique. À mesure que la situation au Moyen-Orient évolue, il semble qu’Israël et l’Ukraine continuent de renforcer leur coopération pour faire face aux défis communs.
Crédit : Réseaux sociaux et industrie
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