Plus de vingt pays participent désormais à la coalition internationale contre les Houthis, ont fait savoir jeudi les États-Unis, à l’origine de cette alliance destinée à défendre le trafic maritime. Depuis le début du conflit au Proche-Orient, les rebelles yéménites, soutenus par l’Iran, affirment prendre pour cible des navires entretenant des liens avec Israël.
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L’alliance contre les Houthis prend de l’ampleur. Plus de 20 pays ont désormais rejoint la coalition menée par les États-Unis et visant à défendre le trafic maritime en mer Rouge des attaques des rebelles du Yémen, a fait savoir jeudi 21 décembre le Pentagone.
Une récente vague d’attaques menées contre des navires par les Houthis, avec des drones et des missiles, menace de perturber les flux du commerce mondial, les principales firmes de transport maritime ayant interrompu le passage par le détroit de Bab el-Mandeb.
Face à cela, Washington a mis sur pied en début de semaine une nouvelle force multinationale de protection maritime. « Nous avons désormais plus de 20 nations qui se sont engagées à participer » à la coalition, a déclaré à la presse le porte-parole du Pentagone Pat Ryder.
« Des bandits » en mer Rouge
La Grèce a annoncé jeudi faire partie de la coalition, aux côtés des premiers pays partenaires : la France, le Royaume-Uni, Bahreïn, le Canada, l’Italie, les Pays-Bas, la Norvège, l’Espagne et les Seychelles.
Les rebelles yéménites « attaquent la prospérité et le bien-être économique des nations à travers le monde », a dit Pat Ryder, les qualifiant de « bandits sur l’autoroute internationale qu’est la mer Rouge ».
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Cette coalition militaire « doit faire office de gendarme routier, patrouillant en mer Rouge et dans le golfe d’Aden pour répondre aux (appels de) bateaux commerciaux qui passent par cette voie internationale vitale, et les aider si besoin », a-t-il encore déclaré, demandant encore une fois aux Houthis de cesser leurs attaques.
Un haut responsable de ce groupe soutenu par l’Iran a indiqué cette semaine que ces attaques s’arrêteraient seulement « si Israël cesse ses crimes et que la nourriture, les médicaments et le carburant parviennent à la population assiégée » de la bande de Gaza, dans le cadre du conflit entre Israël et le mouvement palestinien Hamas.
Avec AFP
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