Cette liste a été publiée aux fins de poursuites judiciaires par l’organisation Hind Rajab

i24NEWS
La chaîne qatarie Al-Jazeera, dont la diffusion est actuellement interdite en Israël, a révélé les noms de quelque 30 000 pilotes et techniciens de l’armée de l’air israélienne, affirmant qu’ils auraient participé aux opérations militaires dans la bande de Gaza. Cette divulgation intervient alors que les autorités israéliennes s’inquiètent d’une recrudescence d’initiatives juridiques à l’étranger visant des soldats et officiers de Tsahal.
La liste, publiée dans le cadre d’un reportage consacré à la mort de la jeune Palestinienne Hind Rajab à Gaza, identifie nommément les militaires impliqués, ainsi que le bataillon présumé responsable du tir fatal. Cette enquête s’inscrit dans une série d’actions médiatiques et judiciaires menées par des organisations internationales accusant Israël de crimes de guerre et violations graves du droit humanitaire.
Ces dernières années, plusieurs soldats israéliens ont fait l’objet de mandats d’arrêt émis par des juridictions étrangères, principalement sous l’impulsion de la Fondation Hind Rajab, qui milite pour la judiciarisation des opérations israéliennes à Gaza. Ces cas ont poussé l’armée israélienne à adopter une politique de discrétion renforcée : les identités des militaires de grade inférieur au lieutenant-colonel ne doivent plus être rendues publiques. Les médias israéliens ont reçu pour consigne de ne publier que des images floutées ou de dos, et de n’utiliser que l’initiale du prénom.
Selon des sources au sein des services de sécurité israéliens, la publication de cette liste s’inscrirait dans une stratégie plus large, orchestrée par le Hamas, visant à fragiliser Israël sur la scène internationale. Depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, une nouvelle campagne a été lancée, mobilisant des ONG pro-palestiniennes et relayant des images de destructions à Gaza pour justifier des poursuites judiciaires contre des militaires israéliens.
Cette dynamique soulève une inquiétude croissante au sein de l’establishment sécuritaire : que les soldats ou officiers en voyage à l’étranger soient arrêtés sur la base de plaintes déposées dans des pays ayant adopté le principe de compétence universelle pour les crimes de guerre.
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