La présidence belge survient dans des temps difficiles pour l’Union européenne. Après la pandémie, la crise de l’énergie et la montée de l’inflation, les 27 sont confrontés à la guerre en Ukraine et à la guerre entre Israël et le Hamas. « Nous nous trouvons dans une situation où nous savons que nous avons une responsabilité à assumer« , a souligné d’emblée le Premier ministre Alexander De Croo face à un parterre de journalistes européens le 8 décembre dernier.
Pour répondre aux attentes, la Belgique s’est fixé trois priorités. Avec, d’abord, la protection des citoyens européens. « Protéger nos citoyens signifie assurer la sécurité et le bien-être de tous les citoyens européens, commence par détailler Alexander De Croo. Cela signifie protéger nos frontières, renforcer notre agenda social et sanitaire, préserver l’unité de l’Europe en protégeant et en soutenant l’Ukraine« .
Le renforcement de l’économie européenne est la deuxième priorité dans l’agenda de la présidence belge. « Nous devons d’urgence renforcer la compétitivité de l’UE sur la scène mondiale et, dans le même temps, mener à bien une transition verte et numérique juste.«
Enfin, la troisième priorité, ce sera de réformer l’Union européenne pour la préparer aux défis de demain. « L’exercice auquel nous devons nous livrer est le suivant, explique le libéral flamand : l’UE, ses institutions et son fonctionnement actuels sont-ils adaptés à cet avenir ? Nous devrons réformer l’Union, ses politiques, ses budgets, ses institutions dans la perspective d’un éventuel élargissement« .
Pour concrétiser ces priorités, la Belgique veut travailler sur le court et le long terme.
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