La BBC secouée par un scandale interne : des employés révèlent une politique systématique de désinformation contre Israël

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Les témoignages recueillis par Israel Hayom donnent un aperçu brutal de la mécanique. N., employée de la BBC depuis vingt ans, raconte comment la hiérarchie l’a forcée à supprimer un simple emoji en forme de larme portant le drapeau d’Israel — publié le 7 octobre en solidarité avec les victimes du massacre perpétré par les terroristes de Hamas. Dans le même temps, une collègue arborant fièrement le drapeau de l’OLP n’a jamais été inquiétée. « L’interdit est clair : aucune empathie envers les victimes israéliennes », déplore-t-elle.

Les dérives les plus graves sont observées dans la rédaction en arabe. Sous la direction de Jonathan Munro, celle-ci a offert des tribunes répétées à des commentateurs ouvertement antisémites, allant jusqu’à qualifier les Juifs de « non-humains » ou appelant à « brûler les Juifs comme Hitler l’a fait ». Certains ont été invités des centaines de fois à l’antenne. Dans les reportages, des attentats meurtriers commis par des terroristes palestiniens deviennent de simples « opérations militaires », tandis que les frappes légitimes de Tsahal sont décrites comme des « crimes de guerre » ou un « génocide ».

Ce biais éditorial s’étend à toutes les langues. Un autre employé, A., journaliste de la section russe, raconte comment les rédactions ont progressivement été purgées de ceux qui refusaient de diaboliser Israel ou de relayer sans vérification les chiffres et narratifs de Hamas. Les tentatives de rappeler des faits — comme le caractère barbare du massacre du 7 octobre ou les preuves des tortures infligées aux otages — étaient systématiquement étouffées. « La BBC supprimait même les mots trop explicites, comme ‘barbare’. Il fallait effacer toute dimension morale », affirme-t-il.

Le scandale met aussi en lumière l’usage calculé du lexique. Lors du meurtre de six Israéliens à l’arrêt de bus de Ramot à Jérusalem, la rédaction a titré « tirs à Jérusalem-Est », sans mention de terrorisme ni des auteurs palestiniens. Lorsque N. a exigé une correction, elle a été convoquée et réprimandée. « Le mot ‘terrorisme’ n’était autorisé que lorsqu’Israel n’était pas visée », explique-t-elle.

La BBC a également été accusé d’avoir minimisé les atrocités commises contre les otages israéliens, tout en créant artificiellement un « équilibre » en diffusant des allégations non vérifiées de mauvais traitements contre des détenus de Gaza en Israel. D’autres ajouts éditoriaux imposaient systématiquement l’emploi du mot “Palestine”, présenté comme une entité étatique, alors même que ce statut n’existe pas.

Pour A., la ligne est claire : « Pour la direction, Tsahal et Netanyahu sont coupables par définition. Hamas est la victime. La réalité doit être ajustée pour s’adapter à ce récit ». Les rédactions qui résistaient ont été démantelées, notamment celle en russe — décrite comme « le dernier bastion de l’objectivité » avant d’être alignée sur la ligne idéologique du groupe.

La révélation de ces pratiques, conjuguée à la pression judiciaire de Donald Trump, a fissuré l’image longtemps sacralisée de la BBC comme modèle mondial de rigueur journalistique. Mais pour les employés interrogés, ces démissions ne suffisent pas : « Le système tout entier est corrompu idéologiquement. Tant que la culture interne ne change pas, la propagande continuera ».

Un constat alarmant, qui interroge non seulement sur l’indépendance réelle de la BBC, mais aussi sur l’influence internationale d’un média qui façonne encore l’opinion de centaines de millions de personnes à travers le monde.

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