Une nouvelle coiffure fait actuellement fureur sur les réseaux sociaux et elle se présente comme des tresses dont les finitions forment des spirales. Appelés « Koroba braids », les tutoriels de cette coupe en vogue remplissent les feed TikTok et séduisent en très grande majorité les femmes aux cheveux texturés, particulièrement celles aux cheveux crépus. D’ailleurs, la recherche « Koroba hairstyle » regroupe plus de 50 millions de posts sur la plateforme chinoise. Un petit succès qui participe également à mettre en avant une esthétique similaire, les Kipetaka Braids.
Des coiffures ethniques, aux symboliques particulières
Mais qu’ont donc ces coiffures de si particulier ? Ce n’est pas comme si les tresses dataient d’hier. Il y a bien longtemps qu’elles sont faites sur tous types de cheveux et à tout âge pour sublimer nos cheveux ou se faire des boucles abîmer les longueurs.
Si ces coiffures séduisent sur les réseaux c’est surtout qu’elles créent une reconnexion ethnique avec la communauté afro-américaine qui participe largement à la popularité de cette coiffure. En effet, Helena Koudou, coiffeuse chez « Slayed In Braids » à Brooklyn explique que « les tresses Koroba viennent du Nigeria, spécifiquement de la tribu Yoruba ». « Koroba » se traduisant d’ailleurs par « panier » dans cette même langue, raconte la coiffeuse dans les colonnes du journal Pop Sugar.
Les tresses nigérianes (koroba braids) sont traditionnellement nattées en étant collées sur la tête avec des finitions en cercles, telles des rouleaux serrés, rapporte la coiffeuse. A ne pas confondre avec les Kipetaka braids, tresses malgaches, qui n’ont pas forcément besoin d’être collées.
Bien que ces deux coiffures partagent une esthétique presque similaire, elles ont des histoires bien distinctes. Par exemple, les koroba braids étaient utilisées pour « montrer le statut social et marital », raconte la coiffeuse.
Des coiffures aussi protectrices qu’esthétiques
Outre le fait de renouer avec des coiffures ethniques, ces coupes africaines sont aussi des vertus protectrices. A 20 Minutes, le coiffeur Pierre Ginsburg rappelait que les extensions capillaires enveloppent les longueurs naturelles et créent une barrière contre les agressions extérieures, ce qui permet de les protéger. Par conséquent, on manipule et expose moins les cheveux à la chaleur, donc on évite la casse qui peut s’accentuer durant les saisons froides. D’autant plus que les cheveux texturés peuvent être plus fragiles et secs durant ces périodes.
Tout comme pour les « Siren braids », les mèches ajoutées pour réaliser les koroba braids ou les Kipetaka braids peuvent être personnalisées grâce à différentes mèches de couleurs ou avec des perles. Une bonne alternative pour sortir de sa routine capillaire habituelle, sans crainte d’abîmer ses longueurs.
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