Par Michael Bar-Yehuda Ayash
Le rejet catégorique par le Guide suprême iranien, Ali Khamenei, de la dernière proposition américaine sur le nucléaire place Israël face à une décision historique. L’illusion d’une solution diplomatique s’effondre : l’Iran continue d’enrichir de l’uranium à des niveaux sans précédent, franchissant toutes les lignes rouges posées par la communauté internationale – et surtout par l’État d’Israël.
L’Iran – Une menace existentielle devenue immédiate
Depuis des décennies, Israël avertit : un Iran doté de l’arme nucléaire constitue une menace existentielle pour le peuple juif et pour la stabilité du Moyen-Orient. Les négociations menées par Washington n’ont offert à Téhéran qu’un sursis, alors que le régime continue de revendiquer son « droit » à l’enrichissement de l’uranium et intensifie ses provocations régionales par le biais de ses supplétifs – du Hezbollah aux Houthis – tout en niant le droit d’Israël à exister.
L’histoire l’a prouvé : face à la prolifération nucléaire, seule la force a pu empêcher le pire. En 1981, Israël a détruit le réacteur irakien d’Osirak ; en 2007, le site syrien d’Al-Kibar. Aujourd’hui, l’Iran est bien plus avancé, ses installations sont plus dispersées et profondément enfouies, mais la doctrine Begin reste d’actualité : « Plus jamais ça. »
L’impasse diplomatique : Trump temporise, mais la fenêtre se referme
Malgré les signaux clairs venus de Jérusalem, l’administration Trump continue de privilégier la voie des négociations, espérant parvenir à un accord qui ne démantèlera ni les capacités d’enrichissement ni les missiles de l’Iran. Mais la réalité est implacable : chaque jour qui passe rapproche l’Iran du seuil nucléaire, et la diplomatie n’accorde au régime des mollahs qu’un répit illusoire.
Les services de renseignement américains confirment que Tsahal se prépare activement à une frappe contre les installations nucléaires iraniennes. Mais sans soutien américain, l’opération serait plus périlleuse et risquerait d’entraîner une escalade régionale. Pourtant, l’alternative – ne rien faire – condamnerait Israël à vivre sous la menace constante d’une bombe nucléaire détenue par un régime jurant sa destruction.
L’heure du choix : Israël doit agir, avec ou sans Washington
Face à l’intransigeance de Khamenei et à la faiblesse de l’Occident, Israël n’a plus d’autre option. L’État juif doit agir pour défendre son existence et celle du monde libre. Idéalement, une telle action devrait se faire en coordination avec les États-Unis et toute nation responsable qui comprend le danger que représente un Iran nucléaire pour la paix mondiale.
Comme l’a déclaré récemment le ministre de la Défense, Israël Katz : « Nous avons une opportunité d’atteindre notre objectif le plus crucial : contrecarrer et éliminer la menace existentielle qui plane sur l’État d’Israël. »
Il est temps de passer aux actes. L’histoire jugera ceux qui auront su empêcher la prochaine catastrophe – ou ceux qui, par faiblesse ou calcul cynique, l’auront rendue inévitable.
Le refus de Khamenei scelle l’échec de la voie diplomatique. Israël doit assumer la responsabilité d’attaquer les installations nucléaires iraniennes et appeler au soutien des États-Unis et de toutes les nations alliées du monde libre.
L’ère de l’attente est révolue – il est temps d’agir résolument pour la sécurité d’Israël et la stabilité du Moyen-Orient.
La source de cet article se trouve sur ce site