Le Premier ministre syrien par intérim a souligné que les récentes violences dans le pays constituent une menace pour « l’unité ». Il affirme qu’« une puissance étrangère alliée à l’ancien gouvernement » est responsable des troubles en Syrie.
Ce serait aussi la raison essentielle des traités et rapprochements avec les Kurdes et (peut-être) les Druzes : les Américains ont poussé les Kurdes à signer cet accord d’union? Ils veulent éviter une autre guerre civile au profit de l’Iran et l’éclatement d’un pays très fragile en provinces antagonistes et manipulées par des « forces extérieures ».
Les anciens de la 4è Division de Maher Al Assad à la manœuvre ?
Dans une interview accordée à Reuters publiée lundi 10 mars, Ahmed al-Sharaa a déclaré que des loyalistes de l’ancien président Bachar al-Assad, membres de la 4ème Division sous le commandement de Maher al-Assad, et « une puissance étrangère alliée au régime précédent » en Syrie, avaient commencé les combats.
Il n’a pas nommé cette puissance étrangère. Mais sa référence aux « groupes qui ont perdu dans la nouvelle situation en Syrie » pourrait être une référence à l’Iran en tant qu’allié du régime de Bachar al-Assad.
L’ambassade iranienne à Damas est fermée depuis que la ville est tombée aux mains des opposants du régime précédent, et l’Iran a nié son rôle dans les récentes violences.
Cependant, les médias d’État iraniens, dont l’Agence de presse de la République islamique, ont qualifié les violences dans l’ouest de la Syrie de « soulèvement » contre les nouveaux dirigeants et ont qualifié les manifestants de « cellules de résistance ».
Plus d’un millier de personnes ont été tuées jusqu’à présent en quatre jours d’affrontements entre les forces de sécurité syriennes et l’opposition, que le nouveau gouvernement syrien appelle « vestiges du régime de Bachar al-Assad », dont un nombre important sont des civils dans des zones peuplées d’Alaouites.
Dans cette configuration, Israël a donc « deux fers au feu », dans la continuité de la « Guerre des deux Glaives » :
- Renforcer sa surveillance de l’Axe djihado-sunnite de Julani, appuyé par le Néo-Ottoman Erodgan et l’argent du Qatar, provoquer son désarmement
- Ne jamais perdre de vue les manigances de l’Iran qui veut réarmer le Hezbollah au Liban, a besoin du couloir syrien pour y parvenir, et fomente en silence sa bombe atomique
Crédit : Radio Farda Crédit image : Réseaux sociaux
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