C’est l’un des visages les plus connus de la politique française qui s’est éteint. Jean-Marie Le Pen, leader historique et fondateur du Front national et figure de l’extrême droite française, est mort à l’âge de 96 ans. Sa famille a fait savoir qu’il s’était éteint dans un établissement de Garches (Hauts-de-Seine) où il avait été admis il y a plusieurs semaines. « Jean-Marie Le Pen, entouré des siens, a été rappelé à Dieu ce mardi à midi », a indiqué sa famille dans un communiqué.
Le père de Marine Le Pen, né le 20 juin 1928 à La Trinité-sur-Mer (Morbihan), avait notamment accédé au deuxième tour de l’élection présidentielle en 2002, avant de s’incliner face à Jacques Chirac. « Au fond de lui, il ne voulait pas gouverner », estime pourtant le journaliste Serge Moati qui a suivi « le diable de la République » pendant vingt-cinq ans au gré de documentaires et ouvrages.
Le fondateur du FN avait vu son état de santé se dégrader depuis plusieurs années. Poursuivi dans l’affaire des assistants d’eurodéputés du RN, il n’avait pas assisté aux débats. Son cas avait même été « disjoint » après qu’une expertise médicale avait constaté « une profonde détérioration » de son état physique et psychique. Les médecins estimaient alors que « JMLP » n’était pas en mesure ni « d’être présent », ni de « préparer sa défense ».
Des scandales en pagaille
S’il est devenu une figure de la politique française, le fondateur du FN le doit aussi à ses nombreuses prises de parole qui lui ont parfois valu d’être condamné en justice. En 1987, il avait notamment déclaré que les « chambres à gaz » sont un « détail » de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Des propos pour lesquels il avait été définitivement condamné en 2018. Mais surtout le premier séisme d’une longue série de scandales.
Sur le réseau social X, le hashtag #IL EST MORT est rapidement devevu viral, s’imposant parmi les tendances de la journée.
Plus d’infos à venir…
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