
Au Royaume-Uni, le mystère autour de l’identité de Jack L’Eventreur, l’un des meurtriers les plus connus de l’Histoire, persiste. Mais son «arrière-petite-fille présumée» pourrait changer la donne. Elle explique comment elle a appris qu’un suspect, Charles Allen Lechmere, n’est autre qu’un membre de sa famille.
S’apprête-t-on à lever le voile sur l’une des plus grandes énigmes policières ? Une femme britannique de 69 ans, Susan Clapp, pense en effet que Charles Allen Lechmere, suspecté d’être Jack L’Eventreur, fait partie de sa famille. Une nouvelle qui l’a particulièrement choquée et qui a relancé les spéculations sur la possible implication de cet homme dans la série de meurtre qui avait défrayé la chronique.
Interrogée par le Mirror, cette sexagénaire explique au sujet de son arrière-arrière-grand-père : «Tout l’accuse, mais personne ne le savait». Un homme appelé Charles Allen Lechmere a en effet été trouvé par la police de l’époque sur la scène de l’un des crimes. Longtemps considéré comme un témoin, cet homme apparaît de plus en plus comme le principal suspect dans cette affaire.
Pour Susan Clapp, cette correspondance ne fait aucun doute. Elle reprend ainsi, avouant avoir «été vraiment choquée en apprenant cette nouvelle» : «C’était très étrange de penser que l’un des plus grands tueurs en série au monde ait pu faire partie de la famille. Que penseraient les gens de nous, ses descendants ?»
«Ma famille évite d’évoquer le lien avec Jack l’Éventreur»
Selon elle, la honte de certains, notamment un officier de police, a obligé ses proches à taire cette vérité : «Un membre de la famille était policier. Il craignait beaucoup les représailles qu’il subirait. Ma famille, avec des enfants ou des petits-enfants, évite d’évoquer le lien avec Jack l’Éventreur, mais pas moi».
En 1888, un tueur en série a réalisé plusieurs assassinats à Whitechapel, un quartier de Londres. Au moins cinq homicides lui ont été imputés : celui de Mary Ann Nichols, Annie Chapman, Elizabeth Stride, Catherine Eddowes et Mary Jane Kelly. Chacune de ces victimes a eu la gorge tranchée avant de subir des mutilations abdominales. L’un des éléments caractéristiques de ces meurtres, qualifiés de «canoniques», est l’extirpation d’organes internes, qui a poussé les enquêteurs à conclure que Jack L’Eventreur maîtrisait des notions d’anatomie ou de chirurgie.
Pour Susan Clapp, cela coïncide avec son arrière-arrière-grand-père : «Dès son plus jeune âge, il aidait sa mère, qui était marchande de viande de cheval. Il découpait notamment la viande pour nourrir les chats de l’entreprise familiale. Il savait donc manier les couteaux», explique-t-elle.
Tout semble accuser l’arrière-arrière-grand-père de Susan Clapp
Autre élément avancé par la présumée descendante du meurtrier, il «passait chaque jour par une rue proche d’Old Street, tôt le matin, pour son travail». Old Street est le quartier où les assassinats ont été déplorés, le tueur s’en prenant à des prostituées vivant dans les bas-fonds de la capitale britannique.
Convaincue que Jack L’Eventreur fait partie de sa famille, Susan Clapp croit même que certains accidents familiaux survenus plusieurs années après les faits sont des représailles à ce passé macabre. En 1943, un accident survenu sur le sol américain en 1943 a fait 173 morts. Le grand-père de Susan Clapp faisait partie des victimes. Sa femme et ses enfants ont également été touchés, l’oncle de Susan, Raymond Lechmere, ayant été longtemps traumatisé.
«Les membres de ma famille qui croient que Charles Allen Lechmere est le meurtrier de Whitechapel pensent que la tragédie du métro de Bethnal Green était une punition exemplaire pour ses descendants, en représailles aux actes de Lechmere qui a ôté la vie à ces femmes. Peut-être que le karma existe vraiment», affirme-t-elle.
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