Anne Frank: le journal intime d’une enfant pendant la Shoah
« J’ai vécu cachée pendant plus de deux ans dans un grenier, sans pouvoir rire à voix haute ni regarder par la fenêtre… et pourtant, j’ai continué à croire en la bonté humaine. »
Je n’avais que 13 ans lorsque ma famille et moi avons dû nous cacher dans une pièce secrète du bâtiment où travaillait mon père, à Amsterdam. Nous étions juifs, et à cette époque, on nous traquait simplement parce que nous existions. Nous vivions dans la peur, dans un silence forcé, marchant en chaussettes pour ne pas faire de bruit. Mon monde s’était réduit à quelques murs, où chaque jour pouvait être le dernier.
Et pourtant, j’ai commencé à écrire dans mon journal, parce que c’était ma seule façon de continuer à rêver.
Le plus dur, ce n’était pas l’enfermement… c’était le silence.
Ne pas savoir si mes amis étaient encore en vie, si un jour je pourrais courir librement ou voir le ciel sans trembler. Il y avait des disputes, la faim, le froid… mais aussi de petits éclats de rire, de l’espoir, et de l’amour.
Même lorsque les avions passaient au-dessus de nos têtes et faisaient trembler les vitres, je m’accrochais aux mots.
Je n’avais pas de liberté dehors, mais dans ma tête, si.
Chaque phrase que j’écrivais était une manière de ne pas céder.
Un jour, les pas sont arrivés. La Gestapo nous a trouvés.
On m’a emmenée dans des camps de concentration.
Là-bas, j’ai vu des choses qu’aucune enfant ne devrait voir.
J’ai perdu ma mère. J’ai perdu ma sœur.
J’ai presque tout perdu.
Sauf une chose : la foi.
Malgré l’horreur, je n’ai jamais cessé de croire que le monde pouvait être meilleur.
Et même si je n’ai pas survécu, mes mots, eux, l’ont fait…
et aujourd’hui encore, ils touchent des cœurs.
« Parfois, même quand tu perds tout, tes mots peuvent continuer à se battre pour toi. »
– Anne Frank
ANNE FRANK: LE JOURNAL
Le Journal d’Anne Frank constitue pour beaucoup le premier aperçu de l’histoire de la Shoah, et souvent le seul. Soigneusement écrit à la main pendant les deux ans qu’elle vit dans la clandestinité, le journal d’Anne reste l’un des ouvrages documentaires les plus lus au monde. La jeune fille est devenue un symbole de la promesse perdue que sont les enfants, plus d’un million d’entre eux, morts au cours de la Shoah. (encyclopedia.ushmm.org)
Source: Meta
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