
J’ai oublié de vous dire que j’ai quitté la France. Pas seulement géographiquement, mais moralement, spirituellement, intimement.
Le pays de Voltaire et de Pasteur, le pays des Lumières et du panache, a cessé d’exister. Ce qu’il reste, c’est une caricature : une république en papier mâché, un État débordé, une nation qui renonce à elle-même, lentement étranglée par ses lâchetés successives.
La France n’est plus qu’un décor de théâtre : ses institutions craquent, ses écoles s’effondrent, ses hôpitaux implosent. Paris se croit toujours capitale du monde alors qu’elle n’est plus qu’un parc d’attractions pour touristes chinois, envahie par la crasse (et les rats), les trafics et l’insécurité. On y défile avec des slogans creux, on y débat de l’écriture inclusive pendant que la société se délite et que ses classes moyennes fuient.
J’ai quitté la France parce qu’elle a perdu son âme. Parce qu’elle a abandonné la liberté pour la bureaucratie, la grandeur pour la repentance, la force pour la lâcheté. Parce qu’elle s’excuse d’exister, comme une vieille dame honteuse de ses rides. Parce que son élite préfère sermonner Israël ou s’agenouiller devant le Qatar et les éternels pleurnicheurs mendiants palestiniens avec un état fantoche, plutôt que de protéger ses propres citoyens juifs dans les rues de Paris, Lyon ou de Marseille.
J’ai quitté la France parce que ce pays est devenu une immense illusion. Tout y est mensonge : sa démocratie est une technocratie, son économie est une administration déguisée, sa culture est un cimetière. Le Français a troqué le citoyen libre contre l’assisté apeuré, enfermé dans un carcan de taxes et de subventions.
Où les media sont sous perfusion de subventions de l’Etat pour détester Israël. Le cauchemar des chaines publiques, les victoires d’Israël.
Un pays où la justice préfère relâcher des criminels et condamner leurs victimes.
Et tout cela s’effondrera, car un pays qui n’ose plus défendre ses frontières, son identité, sa sécurité et sa dignité n’a pas d’avenir.
Mais j’ai aussi quitté la France parce que j’ai choisi la vie. Parce qu’il existe encore des terres où la fierté nationale n’est pas un gros mot, où la souveraineté n’est pas une nostalgie, où la sécurité est un droit fondamental et non un privilège. Parce qu’il y a des nations qui savent encore dire non au déclin, non à la soumission, non à l’effacement.
La France aurait pu être cela. Elle a préféré le déni. Alors je suis parti, comme tant d’autres, comme tous ceux qui refusent de mourir avec elle. J’ai quitté la France parce qu’elle ne voulait plus se sauver elle-même.
Et quand un pays renonce à se sauver, il n’y a plus rien à y faire, sinon fermer la porte derrière soi.
Et vous, mes frères juifs, vous y vivez encore ? Vous espérez encore ? Qu’espérez-vous de ce pays qui vous a déjà chassés mille fois ? Qu’attendez-vous d’une république qui n’a pas la force de protéger une kippa dans la rue, mais trouve le courage d’attaquer Israël à l’ONU ?
J’ai quitté la France car il y a des signes qui ne trompent pas.
L’histoire se répète, les masques tombent. Ce qui arrive aujourd’hui n’est pas une surprise : c’est la conséquence logique d’un peuple qui a renié son âme, qui a préféré l’idole de l’égalitarisme à la vérité, la lâcheté du compromis à la rigueur de la justice.
Israël n’est pas un refuge secondaire : c’est la maison éternelle. Celui qui reste en France ferme les yeux devant l’évidence, il choisit de s’attacher à une chaise branlante dans une maison qui brûle. Ne croyez pas que vous serez sauvés par des mots creux de Macron ou de ses successeurs : ils vous vendront toujours pour un siège au Conseil de sécurité ou pour une poignée de voix dans les banlieues.
J’ai quitté la France. Elle n’est plus qu’un cadavre en marche.
On y caresse les ennemis et frappe les enfants.
La République s’agenouille, le peuple s’éteint.
Chaque rue, chaque école, chaque synagogue est un avertissement.
Israël reste debout. Tout le reste tombe.
Moi, j’ai quitté la France. Non par haine, mais par lucidité. Et je vous le dis : le temps n’est plus aux illusions. Le temps est venu de rentrer chez vous. Ceux qui veulent survivre doivent revenir à Sion. Ceux qui veulent espérer doivent revenir à Jérusalem. Ceux qui veulent vivre doivent marcher vers Israël.
Je remercie le Tout-Puissant de m’avoir réveillé de cet exil opprimant.
Le son du chofar a retenti et mon cœur a bondi.
Chaque souffle de vent semble porter Sa présence.
La terre d’Israël m’appelle, plus vivante que jamais.
Si je t’oublie, Jérusalem, que je me perde à jamais.
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