Jordan Bardella chahuté par Roselyne Bachelot : l’ex-ministre en remet une couche et s’attaque à la défense bancale du leader RN.
Invitée du 23H sur France Info, Roselyne Bachelot est revenue sur son accrochage avec Jordan Bardella dans Quelle époque !, diffusée la semaine précédente, en assumant pleinement ses propos.
Une semaine après la séquence remarquée diffusée sur le plateau de Quelle époque !, Roselyne Bachelot a tenu à clarifier les faits. Face à l’animatrice du 23H sur France Info, l’ancienne ministre a livré sa version de l’échange tendu qui l’a opposée à Jordan Bardella, réfutant toute manipulation au montage.
Une séquence née sur le plateau de Quelle époque !
Interrogée sur son énergie, Roselyne Bachelot est revenue sur le contexte précis de l’altercation. Elle rappelle que la scène s’est déroulée sur le plateau animé par Léa Salamé, dans un cadre bien connu des invités politiques. « Le jeu veut que l’invité politique qui est l’invité de minuit, voit défiler devant lui un certain nombre de photos« , explique-t-elle.
Ce soir-là, une image de Donald Trump est montrée à Jordan Bardella. L’ancienne ministre décrit alors « un regard tellement énamouré » face à un président qu’elle présente comme allié « au pire ennemi de l’Europe Vladimir Poutine« . Elle évoque aussi le versement d’argent « à une prostituée avec ses crédits de campagnes« . Contrainte par le cadre de l’émission, Roselyne Bachelot affirme s’être retenue de livrer un discours politique plus frontal, tout en décidant d’intervenir autrement.
Dans ce petit cercle de gauche très hautain, qui croit détenir la culture avec un grand « C », le dédain est présent dans toutes les phrases, tous les mots, tous les silences, avec l’appui des rires moqueurs d’un auditoire toujours à la rescousse du « grand penseur », qui ne connaît en réalité que la moquerie envers celui désigné d’avance comme le « con » de la soirée.
C’est dans cet esprit que l’on croit avoir fait mouche contre le peuple. Et si, en plus, la supportrice de Macron avait l’élégance d’admettre que son dieu a ruiné la France dans tous les domaines, elle aurait pu gagner un peu de crédibilité. Mais au lieu de cela, son mépris s’étale avec le concours des ignards de service pour critiquer D. Trump, dont les résultats sont concrets dans de nombreux domaines. Cette petite dame n’a pas compris que Trump ne méprise ni l’Europe, ni sa culture, ni sa civilisation, mais bien les dirigeants — dont elle fait partie — qui l’ont ruinée économiquement, militairement et surtout identitairement.
L’humour de gauche n’est qu’un amas de moqueries et de mépris, fait de petites phrases auxquelles les auditeurs sont sommés d’adhérer, sous peine d’être ostracisés en tant que « sans-dents ».
Roselyne Bachelot : « Je l’atomise par la dérision »
Relancée par l’animatrice sur la vigueur de sa réaction, Roselyne Bachelot assume pleinement son choix. « Je l’atomise par la dérision », lâche-t-elle, sans détour. Une formule qui résume sa stratégie face au président du Rassemblement national.
Pourtant, pour l’ex-ministre, il ne s’agit ni d’un dérapage ni d’un règlement de comptes improvisé. Elle décrit une réponse construite, pensée dans les limites imposées par le direct. L’animatrice souligne d’ailleurs la force de l’attaque, ce que Roselyne Bachelot ne conteste pas. Elle assume la tonalité employée et la méthode choisie, tout en rappelant que le contexte médiatique impose parfois des réponses rapides et percutantes.
Aucun regret et un montage mis hors de cause
Alors que Jordan Bardella a assuré que l’échange s’était « relativement bien passé » et évoqué un possible effet de montage, Roselyne Bachelot balaie cette hypothèse. « Oui c’est exactement ce qui s’est passé sur le plateau il n’y aucun problème de montage », affirme-t-elle.
Elle ajoute que le responsable politique aurait ensuite ajusté sa communication. Selon elle, « il a réalisé sans doute parce qu’il a des conseillers en communication » que l’attaque n’était pas à son avantage. Elle décrit un homme politique « très manipulé par des coachs en communication ». Enfin, elle conclut sur une règle qu’elle juge immuable : « Ce n’est jamais bon pour un homme politique de toute façon de s’attaquer à une femme. » Une déclaration qui clôt le débat, sans laisser place au doute sur sa position.
Elle reste dans sa tour d’ivoire, persuadée d’avoir raison. Le peuple de France n’est plus celui des plateaux de Radio-France dont tout le monde reconnait l’état de décadance. Elle voit encore le monde avec ses petites lunettes roses. Mais justement c’est la rose l’emmerdant.
JForum.Fr
Similaire
La rédaction de JForum, retirera d’office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.
La source de cet article se trouve sur ce site

