IsraelValley. Qui est la personne qui représente le mieux en Israël les bonnes relations France-Israël.

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IsraelValley n’est pas du tout impressionné par les turbulences politiques France-Israël. C’est une question d’habitude! Ginette Lascar, habitante de Meaux nous a posé une question: Qui est la personne qui représente le mieux en Israël les bonnes relations France-Israël? Nous pensons immédiatement à Yaakov Agam.

Yaacov Gibstein dit Agam est un plasticien israélien né à Rishon LeZion le 11 mai 1928, établi en France à partir de 1951, figure de l’art cinétique. Le travail d’Agam se caractérise par un mouvement induit par le déplacement aléatoire du point de vue du spectateur.

Issu d’une famille juive pratiquante et fils du rabbin Yehoshua Gibstein. Yaacov Agam se forme d’abord à Jérusalem à l’École des beaux-arts Bezalel (1946-1948) que dirige Mordecai lui permettent d’approfondir la théorie de la couleur et les principes du constructivisme. Parallèlement, il travaille comme graphiste dans des agences de publicité.

Sur le chemin des États-Unis pour suivre les cours de l’Illinois Institute of Technology, Agam se fixe à Paris en novembre 1951. C’est l’année pendant laquelle il commence à s’intéresser à l’art cinétique. Il s’inscrit à l’atelier d’art abstrait qu’anime Jean Dewasne et fait la connaissance de Fernand Léger et d’Auguste Herbin.

Il bénéficie en 1953 de sa première exposition personnelle, Tableaux transformables, dans laquelle il pose les bases d’un travail dans lequel la référence au judaïsme, dans une perspective philosophique davantage que religieuse, est constamment sous-jacente. Il s’impose à la première exposition internationale d’art cinétique à la galerie Denise René, à Paris, en 1955. C’est alors André Breton qui choisit les titres de ses œuvres.

Agam connaît un très grand succès jusqu’au début des années 1970.

À partir de 1971, il crée trois décors pour trois formes d’assiettes en porcelaine à la Manufacture nationale de Sèvres. Nécessitant jusqu’à 18 pierres lithographiques pour un seul décor, ces pièces en édition limitée seront notamment présentées au palais de l’Élysée.

LE PLUS.

L’artiste israélien Yaakov Agam avait reçu le grade de de Chevalier de la légion d’honneur des mains de l’ambassadeur de France en Israël, Eric Danon.

La cérémonie qui le récompensait « pour 69 ans de services » a eu lieu dans le propre musée de l’artiste, à Rishon Lezion, en présence de sa famille, de ses amis et de l’adjoint au maire de la ville.

C’est la première fois que l’ambassadeur de France remettait une décoration en dehors de l’ambassade.

Yaakov Agam, né Gibstein, a grandi en 1928 à Rishon Letzion dans une famille pratiquante. Son père, était un rabbin spécialiste de la kabbale. Yaacov, qui développe très tôt des talents artistiques, se forme d’abord à Jérusalem à l’École des beaux-arts Bezalel, avant de s’installer à Paris en 1951 où il commence à s’intéresser à l’art cinétique. Il deviendra par la suite l’une des figures majeures de cet art de la 4e dimension, qui bouge avec le regard et le temps.


En compagnie de Victor Vasarely, Jean Tinguely, Pol Bury, et Alexander Calder, l’Israélien révolutionne l’art dans les années 70, à tel point que le président Pompidou lui commande une œuvre qui fait toujours partie des cent chefs d’œuvre du 20e siècle, selon un palmarès français, et qui est encore exposée au musée Beaubourg à Paris.

On doit notamment Yaakov Agam le tableau qui ouvre l’aile classique du musée de Tel-Aviv et, bien sûr, l’iconique fontaine du « kikar Dizengoff » à Tel Aviv déplacée lors de la rénovation de la place en 2016, puis réinstallée, mais sans les couleurs et les détails qui en faisaient une véritable œuvre d’art.

Ses œuvres sont exposées un peu partout en Europe.

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