INNOVATION
Israël est une terre d’innovation et d’entrepreneurs. Les startups y foisonnent et poussent comme des champignons dans les technologies les plus diverses comme dans leurs usages.
De ce fait, de nombreux groupes internationaux, en particulier français, y ont implanté une antenne « scouting » chargée de détecter les pépites qui pourraient enrichir leur palette.
Plusieurs groupes français n’ont d’ailleurs pas hésité à franchir le pas et à créer des filiales israéliennes qui sont devenues de facto pour eux des départements innovation, comme c’est le cas pour l’Open Innovation Lab de Renault ou les fermes solaires d’EdF Renewables par exemple.
INVESTISSEMENT
La plupart des sociétés israéliennes qui vont à l’international se tournent spontanément vers les États-Unis, alors que la France est bien plus proche et géographiquement et culturellement.
Elles seraient ravies de venir investir en France comme l’on fait par exemple Quantum Machines et Hanita Lenses, pour autant qu’on leur réserve bon accueil et des conditions administratives et fiscales acceptables. La même remarque est valable pour les capitaux internationaux qui transitent parfois par Israël.
TOURISME
Bien qu’Israël vive à un rythme américain, ses racines profondes sont européennes, et la France toute proche est une des premières destinations touristiques pour les Israéliens. Ils y viennent en pèlerinage ou pour la visiter par dizaines de mille et continueront, pour autant que des relents antijuifs ne les en dissuadent pas.
FRANCOPHONIE
Last but not least et nonobstant sa mise au ban de la francophonie pour cause de politique arabe, Israël est probablement le pays qui abrite le plus grand nombre de hauts diplômés francophones en dehors de l’Hexagone. L’institut français fait ce qu’il peut pour entretenir la flamme, mais que ne pourrait-on imaginer comme contributions au développement du français à l’international si les choses changeaient…
Julien Roitman
Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie Israël-France
Julien Roitman est ingénieur diplômé de Supélec, titulaire d’une Maîtrise de Physique de l’UPMC Paris, et ancien Auditeur puis Conseiller du CHEAR (Centre des Hautes Etudes de l’Armement). Ancien Président de l’Association des Supélec puis du Conseil National des Ingénieurs et Scientifiques de France (IESF), il en est depuis juin 2014 le Président honoraire. De janvier 2018 à fin 2020 Julien Roitman a présidé la Commission Cyberstratégie de l’Union IHEDN (Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale) qu’il avait été chargé de créer.
Entré en 1970 dans le groupe IBM, il y a effectué la totalité de sa carrière, occupant en France et à l’international différents postes de responsabilité : Directeur des Plans et Contrôles (1987), premier Directeur Général de DE3I Informatique, filiale commune d’IBM et de Dassault Electronique (1990), Directeur de la Division des Grands Systèmes (1994), Directeur des Opérations Produits d’IBM Europe Middle East Africa (1996), Directeur du Secteur Communications & Utilities (1998), ce qui l’amène à entrer au Conseil d’Administration de l’IDATE et au Comité de Direction d’IBM France avant d’en être nommé en 2001Directeur Général des Opérations, fonction qu’il exercera jusqu’à son départ fin 2005.
Il crée alors France Compétitivité, réseau national de soutien aux pôles de compétitivité, dont il est toujours Président. Il devient aussi Associé Fondateur de FRC Associés, cabinet de conseil en stratégie, gouvernance et développement. Il entre à cette époque au Conseil d’Administration de France Amériques, puis rejoint celui du groupe GSX repris en 2020 par Martello. Julien Roitman est chevalier de la Légion d’Honneur.
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