Israël va-t-il viser la tête du serpent, Ali Khamenei, qui compte les jours ? 

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Son heure a sonné quand il a frappé Soroka-Beer Sheva

Il est temps pour Israël de faire de Khamenei la cible principale de la guerre contre l’Iran. Alors que la République islamique bombarde nos hôpitaux sous les yeux de tout le Moyen-Orient, et avec l’opportunité d’un leadership plus raisonnable à Téhéran, nous devons montrer que même le Guide suprême n’est pas à l’abri.

Opération Réveil du Lion

Les yeux de tout le Moyen-Orient sont actuellement rivés sur Israël. Les pays arabes et musulmans attendent de voir qui cèdera le premier et qui aura l’avantage. D’un point de vue militaire, il est clair que l’enjeu le plus crucial pour Israël est de savoir dans quelle mesure le projet nucléaire iranien sera stoppé et retardé. Tel devrait être l’objectif militaire ultime d’Israël : frapper le projet nucléaire le plus durement possible. Mais dans une guerre de ce type, lorsque l’Iran bombarde délibérément un hôpital sous les yeux du monde entier, Israël doit clairement faire comprendre que les ayatollahs ne sont pas à l’abri. Il est impossible de se concentrer uniquement sur le projet nucléaire. Avec tout le respect que je dois au bâtiment de l’Autorité de radiodiffusion de Téhéran, pour que la région où nous vivons reçoive le message, Israël doit viser la tête du serpent, pour ainsi dire. Ou, comme me l’a dit l’un des principaux journalistes arabes de la région : Israël doit frapper le guide spirituel de l’Iran, Ali Khamenei.

Le Grand ordonnateur du Terrorisme

Certes, nuire à Khamenei ou l’éliminer se traduirait, à court terme, par un soutien accru des chiites en Iran. Khamenei pourrait bien accéder au rang de saint-Martyre, mais il bénéficie malgré tout du statut de Marja’ a-Taqlid – en termes très approximatifs, la source d’autorité suprême la plus élevée dans le monde chiite (bien qu’avant de succéder à Khomeiny, il n’était pas considéré comme un dignitaire religieux particulièrement haut placé). Il ne faut pas oublier que c’est lui qui a dicté la politique de l’Iran pendant des décennies et l’a habilement définie. C’est lui qui a accéléré (ou ralenti, par intermittence) le programme nucléaire, et qui, sous son règne, a fait de l’Iran une puissance terroriste mondiale.

Khamenei dans le collimateur

Depuis environ 46 ans, depuis la révolution islamique iranienne de 1979, Téhéran mène une véritable guerre contre divers pays sunnites, principalement l’Arabie saoudite, mais aussi l’Égypte, la Jordanie, les Émirats arabes unis et d’autres. Mais tandis que Khomeiny menait une guerre importante contre l’Irak voisin pendant huit ans, Khamenei, qui a pris les rênes du pouvoir en Iran en 1989, a mené une guerre officieuse contre la quasi-totalité du monde arabe sunnite, et bien sûr contre les États-Unis et Israël.

Est-il le « dernier » domino régional à devoir tomber ?

Khamenei a fait du Moyen-Orient l’arrière-cour de l’Iran, par laquelle il a mené une guerre indirecte contre Israël, les États-Unis et le monde sunnite modéré. L’Iran a détruit l’État libanais de fond en comble, transformé la Syrie et y a permis la survie d’un tyran odieux, Bachar el-Assad, renversé après l’effondrement du Hezbollah, supplétif iranien. Il a pris le contrôle de vastes territoires irakiens, devenus un no man’s land après l’arrivée des milices chiites, et a conduit à la désintégration du Yémen. Il tente de continuer à saper le régime sunnite à Bahreïn, malgré sa majorité chiite, et impose même, d’une certaine manière, sa terreur au Qatar, dont la monarchie s’efforce par tous les moyens de s’attirer les faveurs des Iraniens pour survivre.

L’Iran a déclaré la guerre au monde entier au début des années 1980, en déployant les premiers kamikazes du Hezbollah au Liban. Non seulement contre Tsahal (novembre 1982), mais aussi contre les États-Unis (attentat contre l’ambassade à Beyrouth et attentat contre le quartier général des Marines américain et le Drakkar français en 1983). L’Iran a établi des relais terroristes non seulement à Gaza, mais aussi en Amérique du Sud et même en Amérique centrale. L’une des principales préoccupations des services de renseignement américains est que l’Iran ait fait passer clandestinement par la frontière mexicaine des terroristes potentiels qui attaqueraient des cibles américaines. Des relais iraniens ont tenté d’assassiner des militants de l’opposition iranienne sur le sol américain, et la liste est longue.

L’ultime rempart des Gardiens de la Révolution contre les opposants

En fin de compte, Israël rendra un grand service au monde entier s’il parvient à s’attaquer non seulement au programme nucléaire iranien, mais aussi au chef de cet empire terroriste, Ali Khamenei, 86 ans. Khamenei est celui qui mène la ligne dure en Iran depuis 36 ans. C’est lui qui a écarté le camp réformiste et renforcé le camp conservateur, c’est lui qui empêche le renforcement de l’opposition ou les manifestations de rue avec la plus grande fermeté imaginable, et c’est lui qui menace aujourd’hui les États-Unis de conséquences graves et irréversibles s’ils se joignent à l’attaque contre l’Iran.

En d’autres termes, Khamenei menace de mettre le Moyen-Orient à feu et à sang en cas d’attaque américaine. Mais précisément, nuire à Khamenei (si possible à ce stade) pourrait ouvrir la voie à un leadership iranien bien plus raisonnable, peut-être parmi les réformistes, disposé à dialoguer avec l’Occident et à stopper l’enrichissement de l’uranium. Certes, il existe toujours un risque qu’un leadership encore plus extrême émerge en Iran ; mais compte tenu du processus de radicalisation que le leadership iranien, déjà extrême, a connu ces dernières années, sous la direction de Khamenei, il est difficile d’imaginer une telle éventualité.

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