Personne n’a osé lui dire : « Tu te trompes professionnellement et tu es coupable moralement. »
Cette affaire prouve que le parquet militaire israélien souffre d’une corruption morale profonde, résultat d’une haine sans limite envers le chef du gouvernement, allant jusqu’à des actes de trahison à l’encontre de l’État d’Israël, appuyée en cela par la conseillère juridique du gouvernement, Gali Baharav-Miara, et par des juges de la Haute Cour de justice, corrompus dans cette affaire comme dans bien d’autres.

Une générale de Tsahal qui, en pratique, trahit les soldats, ternit l’image d’Israël dans le monde, ment pendant un an et demi, tandis que personne autour d’elle n’ose parler.
L’affaire de la procureure militaire en chef, Yifat Tomer-Yerushalmi, récemment démise de ses fonctions, est l’une des plus graves de l’histoire du pays, à plusieurs égards :
elle comporte une trahison envers les combattants de Tsahal ;
elle est à l’origine d’une diffamation d’Israël sur la scène internationale ;
elle porte une atteinte grave et irréversible à l’image de l’armée auprès des citoyens ;
elle implique un mensonge et une dissimulation devant la Cour suprême, elle-même complice de négligence coupable et volontaire dans cette affaire par une enquête militaire compromise ;
et elle constitue une atteinte majeure au système judiciaire.
Elle suscite aussi une inquiétude profonde : la « conception » (c’est-à-dire la pensée figée qui a conduit aux échecs du 7 octobre) semble toujours dominer certains cercles de l’armée.
Au moins huit officiers proches de Tomer-Yerushalmi savaient pour la fuite d’informations et pour le mensonge, et étaient complices. Aucun d’eux n’a ouvert la bouche. Personne n’a osé lui dire : « Tu te trompes professionnellement, tu commets des fautes morales et professionnelles. » Par leur silence, ils se sont rendus complices de ses actes.
Tsahal, aujourd’hui, devrait se battre pour restaurer sa crédibilité auprès de nous, les citoyens d’Israël. L’armée, qui a échoué massivement le 7 octobre, aurait dû devenir transparente et intègre. Après le massacre, nous avons découvert une culture de pensée de groupe, sinon de caste, de complaisance et de soumission hiérarchique et idéologique.
Et voilà qu’encore deux ans plus tard, une injustice énorme se produit au sein même de l’état-major, connue en temps réel par plusieurs officiers, et personne ne parle.
Est-ce différent du silence face à la sergente W. de l’unité 8200 ?
Elle avait pourtant détecté des préparatifs du Hamas pour attaquer nos localités, alerté à plusieurs reprises, mais la pensée unique dans Tsahal empêchait toute écoute. Malgré ses avertissements et ceux des observatrices, l’armée était incapable de remettre en cause sa propre conception. Les échelons supérieurs fixaient la ligne, et aussitôt tous les autres s’alignaient sans réfléchir, jusqu’à ce que le massacre frappe à notre porte.
Tomer-Yerushalmi avait ordonné l’ouverture d’une enquête contre des soldats soupçonnés d’avoir maltraité un terroriste emprisonné sur la base de Sde Teiman. La tempête médiatique qui a suivi cette arrestation a conduit même des membres de la Knesset à faire irruption dans la base. Pour défendre sa décision, et probablement la justifier, elle a ouvert une enquête. Elle a alors commis une série de fautes morales et d’infractions pénales.
Elle a transmis au journaliste de la chaîne 12, Guy Peleg, connu pour ses positions anti-gouvernementales, une vidéo documentant une partie des violences. Elle l’a fait pour se justifier. Encore une fois — une décision d’enquête peut être fondée.
Mais une générale de Tsahal a-t-elle le droit de transmettre des preuves d’enquête aux médias ?
Comprend-elle le dommage colossal qu’elle inflige à Tsahal, à l’État d’Israël et à chacun d’entre nous ?
Cette vidéo a été vue par des milliards de personnes dans le monde, et pour beaucoup, chaque soldat israélien, chaque Israélien, est désormais perçu comme un tortionnaire de Palestiniens ligotés.
Une générale de Tsahal est responsable de cela — vous réalisez ?
Cette affaire prouve que le parquet militaire est profondément gangrené. Une générale de Tsahal trahit les soldats, ternit notre image mondiale, ment pendant un an et demi, et personne n’ose parler.
Nommée à ce poste avec la complicité de la conseillère juridique du gouvernement, Gali Baharav-Miara, dont elle partage l’idéologie, elle a vu son enquête validée sans autre formalité par les juges de la Haute Cour de justice, trop heureux de mettre en difficulté le gouvernement.
C’est toute cette caste de gauche qui se prétend être une référence morale et démocratique qui est ainsi mise en accusation.
On comprend pourquoi une enquête d’État sur les événements du 7 octobre 2023 ne peut être initiée par ce système corrompu et anti-gouvernemental, et pourquoi seule une commission d’enquête gouvernementale peut échapper à ce système corrompu et idéologisé.
C’est terrible, effrayant, et cela démontre la nécessité d’une réforme en profondeur du système judiciaire militaire et de la Haute Cour. Cela fait craindre qu’il existe encore des foyers de corruption au sein même de Tsahal — ce qui est extrêmement dangereux.
Et ensuite, elle ment même dans un **affidavit** (déclaration faite sous serment, dans les pays de Common Law, par une partie ou par un témoin devant un solicitor), devant la Cour suprême, sans ciller, et dissimule les conclusions de l’enquête interne censée déterminer la source de la fuite.
Ce mensonge aurait pu durer encore des années, comme la culture du mensonge tout entière.
Est-ce une coïncidence que toute cette affaire éclate trois jours après la prise de fonctions du général David Zini ?
Rappelons-nous toutes les entraves de la gauche contre la nomination de David Zini à la direction du Shin Bet.

Celles-ci étaient, entre autres, motivées par la crainte — aujourd’hui justifiée — qu’il porterait atteinte à la caste de gauche antigouvernementale en place, avec notamment les déclarations de Yaïr Golan, qui promettait de le destituer dès le premier jour d’un retour de la gauche au pouvoir.
JForum.Fr & YNet
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C’est effrayant les gauches actuelles dans tous les pays occidentaux elles bouleversent le monde libre, ce sont des collabos; mais que faut-il pour que les gens de gauche ouvrent les yeux ? on peut etre de gauche pour certaines libertés mais pas pour la survie du pays. cette générale doit être jugée pour intelligence avec l’ennemi.