Israël publie des détails sur l’élimination de Nasrallah
Le 27 septembre 2024 restera gravé dans les annales comme le jour où l’initiative israélienne a atteint son paroxysme. Ce jour-là, au cœur des funérailles de Hassan Nasrallah, l’armée israélienne a diffusé des images révélant l’assassinat de l’ancien chef du Hezbollah. Cette opération, planifiée avec une précision chirurgicale, est le résultat d’une décennie de collecte de renseignements conjoints entre l’IDF et le Mossad, accompagnée d’un enchaînement de tromperies de dernière minute destiné à empêcher toute fuite de l’ennemi.
Les faits sont sans équivoque. Des avions F-15I du 69e escadron de chasse ont survolé Beyrouth et, à 18h20, ont largué près de 100 bombes sur le quartier général souterrain du Hezbollah. Ce centre névralgique, dissimulé sous un immeuble résidentiel au cœur de la capitale libanaise, servait de lieu de coordination pour les opérations terroristes du groupe. Au cours de cette frappe, Hassan Nasrallah, qui dirigeait le Hezbollah depuis 32 ans, a perdu la vie. Parmi les victimes, on compte également Ali Karaki, le nouveau chef militaire désigné du Hezbollah et commandant du front sud, ainsi que plusieurs autres responsables stratégiques du groupe.
L’attaque n’a pas été le fruit du hasard. Pendant dix ans, des équipes de renseignement ont minutieusement exploité toutes les sources disponibles pour identifier et localiser le quartier général du Hezbollah. Ce travail de longue haleine s’est allié à des manœuvres de diversion habilement orchestrées lors des derniers instants, afin d’assurer que Nasrallah ne puisse fuir et que le coup soit porté avec une efficacité redoutable. L’usage des bombes anti-bunker GBU-31 a été déterminant pour pénétrer les structures protectrices de l’édifice, garantissant ainsi la neutralisation de la cible malgré sa position protégée au cœur d’un environnement urbain dense.
Le général de brigade Amichai Levine, récemment nommé à la tête de la base aérienne de Hatzerim, a précisé que l’opération reposait sur un déploiement massif d’avions qui larguaient des bombes en succession rapide, ne laissant aucune chance à l’ennemi de réagir. Dans une note empreinte d’ironie, Levine a ajouté que cette opération exceptionnelle coïncidait avec son anniversaire, qualifiant la destruction de Nasrallah d’« étonnant cadeau d’anniversaire ». Cette précision témoigne de la détermination sans faille des forces israéliennes à protéger leur nation, même dans les moments les plus critiques.
Sur le plan militaire, l’opération a largement dépassé les attentes. Bien que les observateurs s’attendaient à une riposte massive du Hezbollah – compte tenu de la vaste quantité d’armements dont il dispose, estimée à plus de 150 000 roquettes – le groupe terroriste n’a lancé que 90 roquettes sur le territoire israélien ce jour-là. Ce faible nombre a confirmé l’efficacité du message dissuasif envoyé par Israël. En effet, l’attaque a permis de rétablir temporairement la sécurité sur la frontière nord, assurant la protection des 60 000 résidents israéliens précédemment évacués de cette zone sensible, tout en poussant le Hamas à envisager une reprise des négociations pour l’échange d’otages.
Le rapport détaillé de l’IDF met en lumière l’importance stratégique de l’opération. Le centre de commandement du Hezbollah, intégré dans un environnement civil, a longtemps permis à Nasrallah et à ses lieutenants de coordonner des actions terroristes contre Israël. Sous sa direction, le Hezbollah avait mené de multiples attaques, tant sur le sol israélien qu’à l’international, causant d’importantes pertes parmi les civils et les militaires. Dès 1976, Nasrallah s’était engagé dans la lutte islamique, rejoignant le parti Dawa en Irak, avant de co-fonder le Hezbollah en 1982 avec l’appui de l’Iran. En gravissant rapidement les échelons, il avait imposé sa vision et orchestré des opérations terroristes d’envergure, y compris l’attaque coordonnée avec le Hamas le 8 octobre 2023, intensifiant ainsi les violences dans la région.
Ali Karaki, quant à lui, avait depuis 2007 pris la tête du front sud, renforçant l’arsenal militaire du Hezbollah et déployant d’importantes ressources le long de la frontière avec Israël. Sa stratégie consistait notamment à intégrer les opérations dans des zones civiles, utilisant ainsi la population comme bouclier humain. Malgré ces tactiques, l’attaque israélienne a démontré qu’aucune protection ne pouvait dissimuler la menace, ni offrir un refuge à ceux qui choisissent la voie du terrorisme.
L’opération de l’armée israélienne du 27 septembre 2024 incarne l’efficacité et la détermination de Tel Aviv dans sa lutte contre le terrorisme. En neutralisant Hassan Nasrallah et en désorganisant le Hezbollah, Israël a non seulement envoyé un message dissuasif à ses ennemis, mais a également renforcé la sécurité de ses citoyens et des régions menacées. Face à une organisation qui a perpétré d’innombrables actes de violence pendant des décennies, l’action décisive de l’IDF et du Mossad confirme que la défense d’Israël reste une priorité absolue. Cette opération, préparée avec rigueur et exécutée avec une précision inégalée, illustre l’engagement indéfectible d’Israël pour la protection de sa nation et de ses alliés. Un succès stratégique qui, sans conteste, s’inscrit dans une dynamique de paix et de sécurité, indispensable dans un contexte régional toujours plus volatile.
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