Plus de 400 militants propalestiniens arrêtés lors de l’interception de la flottille internationale en route vers Gaza étaient toujours détenus jeudi par Israël, avant une expulsion annoncée vers l’Europe. Les 41 navires de la mission Global Sumud, partie d’Espagne en septembre, transportaient des personnalités comme Greta Thunberg, Rima Hassan, Mandla Mandela ou encore Ada Colau.
L’arraisonnement, mené en pleine mer par la marine israélienne, a duré près de douze heures. Global Sumud dénonce une « attaque illégale » dans les eaux internationales, tandis qu’Amnesty International y voit un « acte d’intimidation ». Le Hamas parle de « crime de piraterie ».
Israël justifie le blocus
Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a salué « l’efficacité » des forces navales : « Leur action importante a empêché des dizaines de navires d’entrer dans la zone de guerre et a repoussé une campagne de délégitimation contre Israël. » La Turquie a accusé Israël de « terrorisme », la Colombie a expulsé la délégation israélienne, et la Belgique a convoqué l’ambassadrice d’Israël après l’arrestation de sept ressortissants.
De son côté, la France a réclamé la sécurité des passagers. Onze Grecs ont lancé une grève de la faim, dénonçant leur « détention illégale ». La flottille se présentait comme « pacifique et non violente », visant à briser le blocus et livrer une aide humanitaire. L’Espagne a ouvert une enquête sur d’éventuelles violations des droits humains, tandis qu’en Italie Giorgia Meloni a critiqué une opération « sans bénéfice pour les Palestiniens ».
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