Israël neutralise les arsenaux d’Assad pour empêcher leur transfert

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Opération stratégique : Israël neutralise les arsenaux d’Assad pour empêcher leur transfert aux factions armées

Dans une vaste offensive aérienne menée en Syrie, l’armée israélienne a pris pour cible les dépôts d’armes stratégiques de l’ancien régime d’Assad. Cette campagne, décrite comme l’une des plus significatives pour l’aviation israélienne depuis le début de la guerre civile syrienne, visait à empêcher que ces armes tombent entre les mains de groupes rebelles, de milices djihadistes, ou encore du Hezbollah.

S’appuyant sur des renseignements fournis par plusieurs branches, dont le Mossad et la Direction du renseignement militaire, Tsahal a mené des dizaines de frappes dimanche à travers le territoire syrien. Les attaques se sont concentrées sur des installations stratégiques abritant des missiles sol-sol, des armes antichars, des chars, ainsi que d’importants stocks d’artillerie lourde. Ces dépôts constituaient une menace potentielle, notamment s’ils étaient capturés par des milices affiliées à l’État islamique ou au Hezbollah.

Selon des rapports, l’opération a débuté par une neutralisation rapide des batteries antiaériennes abandonnées par les forces du régime d’Assad. Cette étape cruciale a permis à l’armée de l’air israélienne de sécuriser une liberté totale d’action dans le ciel syrien, ouvrant la voie à des frappes précises et soutenues.

Outre les dépôts d’armes, les avions israéliens ont ciblé des infrastructures critiques, notamment le centre de recherche scientifique de Damas, soupçonné d’abriter des programmes d’armement chimique et de missiles balistiques. Plusieurs aéroports militaires, tels qu’Al-Maza et Khalahla, ont également été frappés pour empêcher l’utilisation de ces bases comme points de transit pour des armes ou des troupes.

En parallèle, des frappes ont été signalées sur des convois à la frontière entre la Syrie et le Liban. L’un de ces convois, composé d’une centaine de véhicules, incluait des unités du Hezbollah en retraite depuis la région d’Al Qusayr vers le Liban. Ces actions s’inscrivent dans une volonté d’interrompre tout transfert d’armement ou de renforts à travers la frontière libano-syrienne.

La Syrie a dénoncé les frappes israéliennes, affirmant qu’elles ciblaient systématiquement des positions stratégiques dans et autour de Damas ainsi que dans le sud du pays. Selon des médias locaux et internationaux, Israël aurait frappé tous les principaux aéroports militaires de la région.

Israël, pour sa part, reste ferme sur sa stratégie : détruire toute infrastructure ou arsenal susceptible de renforcer les capacités militaires d’acteurs non étatiques, notamment ceux qui pourraient menacer sa sécurité nationale.

Cette opération reflète la complexité du conflit syrien, où des puissances régionales et internationales se croisent dans un enchevêtrement d’intérêts opposés. Pour Israël, la neutralisation des arsenaux syriens est essentielle pour limiter les risques à ses frontières et contrer l’influence croissante d’acteurs comme le Hezbollah.

Avec cette opération, Israël envoie un message clair : aucune tolérance pour le transfert ou l’utilisation d’armes stratégiques qui pourraient représenter une menace à long terme.

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