Israël met en place une réforme fiscale visant à inverser la tendance à la fuite des cerveaux dans le domaine de la haute technologie et à encourager les investissements locaux et étrangers dans ce secteur, alors que le pays cherche à relancer le moteur de croissance le plus important et le plus rapide de son économie après deux ans de guerre contre le groupe terroriste palestinien du Hamas.
Le ministère des Finances, en collaboration avec l’Autorité fiscale israélienne et l’Autorité de l’Innovation israélienne, a présenté dimanche une série d’avantages fiscaux pour les investisseurs dans les entreprises israéliennes de la high-tech, ainsi que des incitations réglementaires pour l’acquisition ou la fusion avec des start-ups.
Cette réforme vise à garantir la stabilité fiscale pour les multinationales, à supprimer les obstacles à l’investissement pour les investisseurs étrangers, à encourager le retour rapide des entrepreneurs israéliens et des professionnels hautement qualifiés dans le domaine de la high-tech qui se trouvent à l’étranger, et à favoriser la croissance du secteur israélien des hautes technologies.
« Israël est déjà l’un des pays les plus attractifs au monde pour les investissements dans la high-tech, grâce à ses taux d’imposition et à son capital humain de grande qualité », a déclaré le ministre des Finances Bezalel Smotrich.
« Désormais, ce sera également un pays réputé pour la simplicité de ses procédures fiscales et la stabilité de sa réglementation. »
« Nous comprenons que les fondateurs et les entrepreneurs israéliens ont besoin d’être proches de leurs clients et qu’ils déménagent, mais avec la fin de la guerre, nous appelons les Israéliens à rentrer au pays et nous préparons un environnement afin qu’ils n’hésitent pas à le faire », a poursuivi Smotrich.
Israël se classe au cinquième rang des pôles mondiaux pour la levée de fonds par les start-ups, derrière San Francisco, New York, Londres et Boston. Cependant, les investissements dans les start-ups israéliennes continuent de se concentrer cette année sur deux secteurs : la cybersécurité et les logiciels d’entreprise. Ce manque de dispersion dans les nouveaux domaines technologiques témoigne d’un déclin de la diversité en matière d’innovation.
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