Des manifestations de plus plus importantes ont lieu à Tel Aviv comme à Jérusalem contre le gouvernement Netanyahou qui refuse tout accord permettant la libération des otages israéliens qu’il n’a pas encore tués. Des dizaines de milliers de personnes défient le gouvernement.
La découverte de 6 cadavres israéliens dans un tunnel de Rafah ce week-end, n’a pas arrangé les choses. Les Israéliens ne sont pas dupes de la propagande israélienne — reprise par nos médias grand public– qui voudrait faire croire que c’est le Hamas qui les a tués.
Le Hamas fait savoir tous les jours depuis des mois qu’il est prêt à libérer tous les otages en échange d’une évacuation de l’armée israélienne de la bande de Gaza. Les tuer n’est pas dans son intérêt.
Même le principal syndicat israélien, la « Histadrout », est intervenu (il étant temps après 11 mois de génocide) pour dire que Netanyahou ne pouvait pas continuer à « tuer des juifs ». Il a annoncé une grève générale pour ce lundi de tous les établissements commerciaux pour obtenir un cessez-le-feu.
Apparemment la répression n’arrête pas les manifestants :
La police montée a piétiné Natalie Zangauker, la sœur d’un des otages à Gaza, Matan Zangauker. Et elle a arrêté un médecin qui était en train de lui prodiguer les premiers soins.
Le Forum des prisonniers israéliens et des familles disparues a dénoncé le gouvernement de Netanyahou pour ne pas avoir conclu d’accord, affirmant que les six prisonniers dont les corps ont été récupérés à Gaza seraient en vie si le gouvernement de Netanyahou avait signé un accord de cessez-le-feu avec le Hamas. « Un accord pour le retour des otages est sur la table depuis plus de deux mois », a déclaré le groupe dans un message sur X.
« Netanyahou et le cabinet de la mort ont décidé de ne pas sauver les otages. », a affirmé pour sa part le chef de l’opposition israélienne Yair Lapid.
CAPJPO-Europalestine
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