Israël frappe des cibles iraniennes en représailles

Opération « Jours de repentance » : Israël frappe des cibles iraniennes en représailles

Dans une série d’attaques aériennes soigneusement orchestrées, Israël a frappé plusieurs sites militaires en Iran ce samedi, en réponse aux récentes agressions dirigées contre son territoire. Baptisée « Jours de repentance », cette opération visait principalement des installations de production de drones et de missiles, ainsi que des infrastructures militaires stratégiques. Selon des sources officielles, plus de 20 cibles ont été touchées lors de ces frappes, qui se sont déroulées en trois vagues successives.

L’attaque, qui a pris fin à l’aube à 5h45 heure locale, a débuté peu avant l’aube à Téhéran, selon les informations diffusées par la chaîne israélienne KAN11. Les deuxième et troisième vagues d’assaut ont concentré leurs efforts sur des sites de fabrication d’armes, responsables de la production de missiles utilisés par l’Iran pour frapper Israël ces derniers mois. Des sources proches de l’opération, relayées par les médias américains Axios et le New York Times, ont confirmé l’ampleur des frappes.

L’Iran, tout en admettant les explosions, a toutefois affirmé qu’aucune victime n’avait été signalée. D’après l’agence de presse AFP, les autorités iraniennes ont nié l’implication d’Israël dans ces événements, déclarant que les déflagrations étaient liées à leurs propres systèmes de défense aérienne.

L’armée israélienne a justifié ces frappes comme une réponse aux attaques persistantes du régime iranien contre Israël. Selon un communiqué officiel, tous les objectifs prévus ont été atteints, et tous les avions impliqués dans l’opération sont retournés en Israël sans incident. Parmi les sites ciblés, les installations de missiles iraniens et les réseaux de défense sol-air, jugés dangereux pour la liberté d’action israélienne dans la région, ont été touchés.

Le ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant, a supervisé l’opération depuis le quartier général de Tsahal à Tel-Aviv. Dans un communiqué, le porte-parole de l’armée israélienne, Daniel Hagari, a déclaré : « L’État d’Israël continuera de se défendre si les agressions du régime iranien persistent. »

L’opération israélienne a mobilisé plus de 100 avions, y compris des chasseurs F-35 dernier cri, pour mener des frappes sur une distance de 2 000 kilomètres. Selon des sources américaines, les États-Unis ont été informés à l’avance de l’opération, mais n’y ont pas participé activement. Un porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, Sean Savett, a confirmé qu’il s’agissait d’une « réponse légitime » aux récentes attaques iraniennes contre Israël.

En plus des frappes en Iran, Israël a également ciblé des positions militaires en Syrie et a mené des opérations terrestres et aériennes dans la bande de Gaza, en riposte aux attaques de groupes affiliés à l’Iran dans la région. Ces opérations, qui se sont déroulées simultanément avec celles en Iran, témoignent de la volonté d’Israël de neutraliser plusieurs menaces en même temps.

Des explosions ont été signalées dans plusieurs zones stratégiques en Iran, notamment à Téhéran, Karaj, et même à proximité de l’aéroport international Imam Khomeini. Les autorités iraniennes ont, de leur côté, minimisé l’ampleur des frappes, affirmant que les explosions étaient liées à des manœuvres de défense et non à des frappes israéliennes. L’agence iranienne Tasnim a ainsi nié la présence de roquettes ou d’avions israéliens dans le ciel de la capitale.

Ces frappes viennent dans un contexte de tensions croissantes entre Israël et l’Iran, qui s’accusent mutuellement d’attaques répétées. L’opération « Jours de repentance » montre la capacité d’Israël à mener des frappes de précision à longue distance, tout en démontrant sa détermination à protéger ses intérêts contre les actions hostiles iraniennes.

Cette série de frappes marque une nouvelle escalade dans les tensions israélo-iraniennes. Alors que l’Iran nie la gravité de l’attaque, Israël réaffirme sa posture défensive face à ce qu’il considère comme une menace existentielle posée par le régime de Téhéran. Ces événements laissent présager une intensification des conflits dans la région, où chaque camp semble déterminé à maintenir sa position stratégique.

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