Construction massive d’infrastructures et énergie XXL
Data centers, usines de production de puces, énergie nucléaire ou géothermique à grande échelle… Le plan évoque la création d’une infrastructure gigantesque afin de bâtir un écosystème industriel et énergétique capable de rivaliser, voire d’écraser, la concurrence chinoise. Et tant pis pour l’impact environnemental d’un tel déploiement : Trump milite clairement pour une déclinaison de son approche « Drill, baby, drill! » (« fore, bébé, fore ») version IA, avec notamment des centres de données ultra-sécurisés pour l’armée et le renseignement.
Une promesse de « renaissance industrielle » qui fait écho au projet Stargate initié aux premières heures du retour du POTUS dans le bureau ovale, qui promettait en janvier dernier d’injecter 500 milliards de dollars dans la construction d’infrastructures… mais qui peine à s’enclencher, d’après le Wall Street Journal, qui relevait en début de semaine que seul un centre de données situé dans l’Ohio était en passe d’être construit d’ici la fin de l’année 2025.
Exporter l’IA américaine et verrouiller la chaîne technologique
Non content de dominer le marché intérieur, Washington affiche son ambition de diffuser le « standard IA américain » partout où ses alliés le voudront, tout en verrouillant la chaîne d’approvisionnement des semi-conducteurs et en musclant le contrôle des exportations de matériel sensible. L’ennemi désigné ? Pékin, accusé d’entrisme dans les instances internationales et de vouloir imposer ses propres normes. Il s’agit d’utiliser l’IA comme un levier de puissance, afin d’ériger les États-Unis en « phare technologique ».
La source de cet article se trouve sur ce site