Des gangs de pillards ont émergé sous les auspices de l’armée d’occupation, qui n’hésite pas à frapper la police palestinienne, les comités de protection des tribus et toute partie qui tente de protéger les convois d’aide.
L’armée israélienne a rejeté les demandes des organisations de l’ONU qui souhaitaient toute forme de protection. Le ministère de l’Intérieur de la bande de Gaza a lancé une campagne ciblant les voleurs qui pillent les camions d’aide, mais les gangs sont appuyés par Israel qui a tué il y a quelques jours, 11 membres des comités de protection.
Les queues pour un bout de pain s’allongent, devant les boulangeries qui se voient totalement privées de farine :
Louise Wateridge, responsable des urgences à l’UNRWA, affirme que le fait qu’Israël autorise le pillage des camions d’aide humanitaire est l’un des pires phénomènes depuis plus de 13 mois que l’armée israélienne attaque la bande de Gaza, déchirée par la guerre.
« L’urgence de la crise ne peut être surestimée ; sans intervention immédiate, les graves pénuries alimentaires vont s’aggraver, mettant encore plus en danger la vie de plus de deux millions de personnes qui dépendent de l’aide humanitaire pour survivre », a-t-elle déclaré.
De telles bandes apparaissent systématiquement dans les zones de guerre et constituent pour l’occupant israélien un moyen supplémentaire de martyriser la population qu’il ne cache pas vouloir affamer.
CAPJPO-Europalestine
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