Israël a gazé ses propres otages au monoxyde de carbone !

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Nouvelles révélations du site anti-colonial +972  sur les atrocités commises par l’armée israélienne dans sa guerre génocidaire dans la bande de Gaza : au moins trois captifs du 7 octobre 2023 sont morts, asphyxiés au monoxyde de carbone (CO), un gaz hautement toxique dégagé par l’explosion des bombes larguées sur le territoire palestinien.

La « technique » consistant à assassiner des gens au moyen de ce gaz a été déployée par l’Allemagne nazie au début de l’invasion du territoire soviétique en 1941 : des prisonniers de guerre et des civils juifs étaient enfermés dans des camions, dont le pot d’échappement était redirigé vers l’habitacle des véhicules.

Des dizaines de milliers, peut-être des centaines de milliers de martyrs, principalement juifs, ont succombé à ce mode d’extermination, avant que les nazis aient recours à l’acide cyanhydrique, à Auschwitz notamment.

Pour rappel, l’utilisation de gaz comme arme de combat a été interdite par une convention internationale (le Protocole de Genève) en 1925, c’est-à-dire il y a 100 ans, tandis qu’une Convention de 1993 proscrivant plus généralement l’emploi d’armes chimiques a été ratifiée par plus de 190 États… mais pas par Israël !

Contre Gaza et ses habitants, la possibilité d’utiliser comme arme de guerre le CO dégagé par les bombes a été conçue dès 2017 par les chefs de l’armée de l’air israélienne. 

Employée une première fois en 2021, cette « technique » a été généralisée dans le cadre de l’attaque à partir d’octobre 2023, indique jeudi +972.

Officiellement, les bombardements aériens sont censés viser des responsables de la branche armée du Hamas s’abritant à l’intérieur de tunnels.

Mais comme les renseignements sur la localisation de ces combattants palestiniens sont insuffisants, voire inexistants, les chefs militaires israéliens n’ont pas hésité, depuis le début de la campagne génocidaire, à bombarder au jugé avec des bombes d’une tonne détruisant tout dans un rayon de plusieurs centaines de mètres.

L’armée était consciente que ce faisant, elle assassinait des milliers de civils palestiniens, sans garantie pour autant d’atteindre ses cibles théoriques. 

D’où l’intérêt de « profiter » des propriétés secondaires de l’engin explosif, la libération de CO, et la capacité de celui-ci à pénétrer les tunnels, des espaces confinés, avec des effets mortels sur plusieurs centaines de mètres.

« Le gaz reste en souterrain, et il étouffe les gens. Nous avons ainsi réalisé que nous pouvions viser utilement quiconque se trouve sous terre, avec nos bombes anti-bunkers. Même si elles ne détruisent pas le tunnel, le gaz qui s’en dégage va tuer tout le monde à l’intérieur. Le tunnel devient donc un piège mortel », déclare le général (de réserve) Guy Hazout, la seule source de +972 ayant accepté d’être nommément désignée.

C’est comme cela que sont morts, le 10 novembre 2023, les trois Israéliens, le caporal Nik Beizer, le sergent Ron Sherman et le civil Elia Toledano, capturés par les combattants palestiniens le 7 octobre précédent. Le bombardement était censé viser Ahmed Ghandour, un responsable des brigades Ezzedine al Ghassam dans le nord de la bande de Gaza. 

En informant leurs familles du décès de ces trois hommes, l’armée avait à l’époque affirmé qu’elle ne savait pas, au moment du bombardement, que des otages se trouvaient à proximité de Ghandour.

« Pourtant, trois sources différentes nous ont fait savoir qu’il y avait des renseignements indiquant que des otages étaient susceptibles d’être dans le voisinage. Mais le feu vert au bombardement a quand même été donné », écrit Yuval Abraham, l’auteur de l’enquête.

« Et selon six sources distinctes qui ont accepté de nous parler, il ne s’agissait pas là d’un cas isolé, mais de l’une des dizaines de bombardements israéliens ayant vraisemblablement mis en danger, voire tué, des otages (…) Tandis que des attaques ont été annulées lorsqu’il y avait des renseignements attestant la présence incontestable d’otages, l’armée a donné son feu vert dans des situations assurément douteuses » ajoute-t-il.

Source : https://www.972mag.com/tunnels-hamas-lethal-gas-bombs-gaza/

CAPJPO-EuroPalestine

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