Inquiétude à Tel-Aviv. De nombreux informaticiens nord-coréens sont placés dans des firmes occidentales sous de fausses identités.

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C’est une conséquence de l’IA sur le monde du travail qu’on n’avait pas vu venir. Depuis plusieurs années, les services de renseignement nord-coréens forment de jeunes informaticiens et les invitent à se placer dans des entreprises occidentales sous de fausses identités, dans des postes « 100 % distanciel » (merci au Covid-19). Le tout, aidés par des chatbots les aidant à répondre correctement aux questions des recruteurs par visio, ou encore par des assistants d’intelligence artificielle leur permettant de briller aux tests techniques.

Certains de ces travailleurs nord-coréens, qui se présentent sous des faux noms à consonance occidentale, utilisent même des deepfakes pour duper les RH les plus scrupuleux. Brandissant une carte verte de la forme et de la taille exactes d’une carte d’identité – faisant office de mini écran vert –, ils projettent l’image d’une pièce d’identité dessus. « C’est très sophistiqué. Ils peuvent la déplacer et afficher le reflet », constate Donal Greene, expert en biométrie au sein de la plateforme de vérification des antécédents de Certn.

Des fermes à PC aux États-Unis

Bien souvent, ces fraudeurs s’appuient également sur des « facilitateurs » occidentaux leur permettant de bénéficier d’une adresse dans le pays de leur employeur, et d’empocher leur salaire (moyennant une commission). C’est ainsi qu’une certaine Christina Chapman a aidé au moins 300 développeurs nord-coréens à décrocher un poste incognito dans des boîtes américaines, dont une grosse enseigne de la Silicon Valley, un acteur de l’aérospatiale et de la défense, un constructeur automobile emblématique ou encore un magasin de détail haut de gamme.

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