Après onze mois d’âpres négociations, Patrick Drahi et ses créanciers peuvent enfin souffler. Lesté d’une dette XXL de 24,1 milliards d’euros sur Altice France, maison mère de SFR, le milliardaire a trouvé un accord avec ses prêteurs.
Il a convaincu ces derniers de renoncer à 8,6 milliards d’euros de dette, tout en gardant le contrôle de son groupe. « C’est assez unique », commente un représentant des créanciers.
En contrepartie, les prêteurs – essentiellement de grands fonds américains – récupèrent 45 % du capital et le paiement immédiat de 2,6 milliards d’euros tirés des 3,5 milliards d’euros de cessions de BFMTV, La Poste Mobile et les centres de données.
La dette est ramenée à 15,5 milliards d’euros. « C’est un coup de maître pour Patrick Drahi qui, tout le temps sur la ligne de crête, n’a pas eu peur du risque », décrypte Timothée Gagnepain, avocat spécialisé dans la restructuration de la dette pour le cabinet McDermott Will & Emery.
Arthur Dreyfuss, président d’Altice France se félicite : « souvenons-nous de la tonalité des commentaires il y a onze mois. Tout le monde alors semblait considérer qu’un accord était impossible. »
CHALLENGES.
TITRAGE ISRAELVALLEY.
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