Imaginez la « justice mondiale »

Imaginez la « justice mondiale »

par Nils A. Haug

Les événements du 7 octobre 2023, on s’en souvient, ont commencé par un matin de fête paisible et calme. Des Israéliens innocents près de la bande de Gaza dormaient encore chez eux, commençaient à vaquer à leurs occupations ou profitaient du festival de musique Supernova. Soudain, des milliers de roquettes lancées depuis Gaza se sont abattues, des terroristes ont débarqué en parapentes motorisés, des bulldozers ont défoncé la clôture frontalière de Gaza, suivis de pick-up et de motos qui ont déferlé sur la frontière, transportant des hordes meurtrières déterminées à les massacrer. Résultat : des Israéliens de tous âges, y compris des bébés, ont été massacrés, violés, brûlés vifs et décapités – sans autre raison que de vivre en Israël.

Israël a riposté, comme toute nation normale l’aurait fait. Néanmoins, dès le lendemain, on lui a reproché avec virulence d’avoir défendu son peuple et sa patrie, et d’avoir poursuivi les auteurs d’atrocités.

L’utilisation du terme « justice mondiale » pour accuser Israël est donc un artifice, un slogan destiné à tromper le public en lui faisant croire qu’un peuple inventé est une « cause juste », comme l’admettait en 1977 Zuheir Mohsen, haut responsable de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) :

Le peuple palestinien n’existe pas. La création d’un État palestinien n’est qu’un moyen de poursuivre notre lutte contre l’État d’Israël pour notre unité arabe. En réalité, aujourd’hui, il n’y a aucune différence entre Jordaniens, Palestiniens, Syriens et Libanais. Ce n’est que pour des raisons politiques et tactiques que nous parlons aujourd’hui de l’existence d’un peuple palestinien, car les intérêts nationaux arabes exigent que nous posions l’existence d’un « peuple palestinien » distinct pour s’opposer au sionisme. Certes, l’existence d’une identité palestinienne distincte n’existe que pour des raisons tactiques. La Jordanie, État souverain aux frontières définies, ne peut revendiquer Haïfa et Jaffa, tandis qu’en tant que Palestinien, je peux sans aucun doute revendiquer Haïfa, Jaffa, Beer-Sheva et Jérusalem. Cependant, dès que nous aurons recouvré nos droits sur toute la Palestine, nous n’attendrons pas une seule minute pour unifier la Palestine et la Jordanie.

La guerre d’Israël contre le terrorisme, si l’on la considère comme un combat entre une civilisation de lois et le terrorisme du VIIe siècle armé de machettes, est la quintessence d’une guerre juste. Malheureusement, pour ses détracteurs, il s’agit d’un acte de légitime défense, légitime et justifiable…

Si Israël commet un génocide, c’est qu’il est vraiment très mauvais. Il aurait pu commettre un génocide le 8 octobre… C’est absurde. S’ils avaient tenté de commettre un génocide, cela ne leur aurait pas pris 22 mois. — Mike Huckabee, ambassadeur des États-Unis en Israël, CBS News, 8 août 2025.

« Le vieux monde se meurt, et le nouveau monde lutte pour naître ; c’est maintenant le temps des monstres. » — Antonio Gramsci, homme politique italien, 1924.

De nombreux dirigeants européens, en faisant des concessions aux terroristes pour obtenir des votes, peuvent être considérés comme complices de la montée de la haine antijuive et sont donc coupables des conséquences – qui, ironiquement, semblent pires pour leurs pays que pour Israël, le pays qu’ils ont essayé de saper.

Nils A. Haug est auteur et chroniqueur. Avocat de profession, il est membre de l’International Bar Association, de la National Association of Scholars et de l’Academy of Philosophy and Letters. Titulaire d’un doctorat en théologie apologétique, il est l’auteur de nombreux ouvrages de recherches..

Source: gatestoneinstitute.org

Sur la photo : Trump salue de la main avant d’embarquer à bord d’Air Force One à l’aéroport Ben Gourion en Israël, le 13 octobre 2025, en route pour l’Égypte. (Photo de Saul Loeb/AFP via Getty Images)

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